"La Vie Hospitalière"

jeudi 31 janvier 2013

Les maternités de l'Yonne au beau fixe...


Que ce soit au Centre hospitalier d'Auxerre (1) tout comme celui de Sens, les accouchements sont en hausse.
En 2002 1.567 naissances avaient été enregistrées à Auxerre et 1.107 à Sens, aujourd'hui nous avons pour Auxerre 2.120 naisssances et pour Sens 1.349.

Le Centre hospitalier d'Auxerre

Ces deux hôpitaux pourraient même avoir des résultats très supérieurs en considérant que certaines femmes vont accoucher non pas à Auxerre ou à Sens mais à Troyes ou encore à Montereau, en Seine-et-Marne.(2).
Les deux centres hospitaliers d'Auxerre et de Sens ont bénéficié du report d'activité de la maternité d'Avallon (fermée en 2003) et de la polyclinique Sainte-Marguerite, d'Auxerre qui a fermé en 2004.




1) GSS du Sud de l'Yonne et du Haut Nivernais (regroupant les hôpitaux d'Auxerre, de Tonnerre, d'Avallon et de Clamecy).
2) Toutefois toutes les naissances sont prises en considération dans le cacul du taux de fécondité du département de l'Yonne (89).

mercredi 30 janvier 2013

L'ARS Basse-Normandie ne renouvelle pas l'autorisation de la maternité du Centre hospitalier de Vire


C'en est fini de la maternité de Vire. C'est la décision prise mardi 29 janvier par Pierre-Jean Lancry, directeur de l'Agence régionale de santé (ARS). Une décision motivée, selon lui, par deux raisons essentielles : le manque de médecins gynécologues à l'hôpital et l'instabilité de l'équipe médicale. "J'avais émis un avis plutôt favorable à la réouverture le 11 janvier et le lendemain, j'apprenais que le Docteur Abou-Kassem évoquait une possible démission. C'est trop de risques. Et c'est sans compter les nombreux incidents survenus depuis plusieurs mois. La situation est trop grave. Je ne peux pas autoriser la réouverture", a indiqué le directeur de l'ARS.
A la place de la maternité, sera créé, "dans un temps très court", un centre périnatal de proximité. Pierre-Jean Lancry a toutefois évoqué la possibilité, pour l'hôpital, de présenter un nouveau dossier au printemps. Si les conditions sont de nouveau favorables, il sera alors possible de réouvrir."

dimanche 27 janvier 2013

Au CHU de Grenoble-La Tronche, les médecins des urgences menacent de démissionner


Vendredi dernier, les médecins urgentistes du CHU de Grenoble ont adressé une lettre ouverte à leur hiérarchie. Ils y réclament des moyens supplémentaires.


Les médecins des urgences du CHU de Grenoble-La Tronche menacent la direction de démissionner si les conditions d'accueil des patients ne sont pas améliorées, dénonçant "un manque flagrant de moyens" pour assurer la sécurité des malades.

Si rien n’est fait d’ici un mois, ils menacent de partir. Ils ont été reçus samedi par la direction.
"Stop à une maltraitance institutionnelle organisée", ont écrit les médecins urgentistes du CHU grenoblois. Selon le Docteur Clara Candille, "la nuit, il n'y a qu'un seul médecin urgentiste qui doit s'occuper parfois d'une quarantaine de patients. Certains malades patientent jusqu'à 48h sur des brancards faute de lits alors qu'ils ne sont pas censés rester plus de six heures au service des urgences, sans compter les plateaux repas qui doivent alors être rationnés".

"La dignité et la sécurité des malades est en jeu", ajoute le Docteur Candille qui raconte "avoir eu peur pour la santé de ses patients, en particulier des personnes âgées plus nombreuses en hiver, qui ont dû patienter de longues heures dans les couloirs".
"L'équipe médicale est épuisée. On n'en peut plus", préviennent les urgentistes, qui demandent un poste de médecin supplémentaire ainsi que l'emploi de personnes s'occupant du travail administratif pour placer les malades dans les différents services et l'ouverture de lits destinés aux patients des urgences. Si leurs revendications ne sont pas écoutées d’ici un mois, les médecins menacent de démissionner collectivement.
Une nouvelle réunion doit avoir lieu mercredi. Les urgentistes sont soutenus par le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes Réanimateurs Elargi (SNPHAR-E).




jeudi 24 janvier 2013

L'épidémie de grippe a fait 15 morts depuis novembre...



L'épidémie de grippe continue à s'étendre mais ne présente pas de gravité particulière, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS) qui fait cependant état de 15 décès depuis le mois de novembre.

Dans un bulletin publié mercredi, l'InVS précise que depuis la reprise de la surveillance le 1er novembre dernier, 129 cas graves, dont 15 décès, lui ont été signalés.

La majorité de ces 129 cas admis en réanimation concerne des adultes, avec facteur de risque, infectés par des virus de type A. Seuls 8 d'entre eux avaient été vaccinés.

Sur les 15 personnes décédées (âgées de 3 à 84 ans), 11 présentaient un facteur de risque et 13 avaient été infectées par un virus de type A, précise l'InVS qui souligne que l'épidémie ne présente pas de gravité particulière jusqu'à présent, avec un taux de décès inférieur à celui observé lors des saisons précédentes.

Selon le réseau Grog (Groupes Régionaux d'Observation de la Grippe), la grippe a été responsable d'environ 560.000 recours aux médecins généralistes et pédiatres la semaine dernière, soit 20.000 de plus que la semaine précédente.

 Le réseau relève également que l'augmentation des consultations pour infection respiratoire aiguë ou grippe concerne surtout les enfants et que les trois virus A(H1N1) pdm09, A(H3N2) et B continuent de circuler sans dominance nette de l'un ou de l'autre (1).

Le niveau d'activité des syndromes grippaux devrait continuer d'augmenter cette semaine, estime pour sa part le réseau Sentinelles-Inserm qui ne prend en compte que les grippes avec fièvre d'apparition soudaine dépassant 39 degrés, accompagnées de signes respiratoires et de courbatures, et vues en médecine générale.

Il précise que sur la base de ces critères, 841.6000 personnes auraient consulté un médecin en 5 semaines d'épidémie.

Les régions les plus touchées par la grippe la semaine dernière, selon le réseau Sentinelles, étaient les régions Rhône-Alpes (666 pour 100.000 habitants), Nord-Pas-de-Calais (660), Limousin (592), Auvergne (450), Provence-Côte d'Azur ((427), Champagne-Ardenne (418), Alsace (413) et Centre (312).

Par ailleurs, l'épidémie de gastro se poursuit pour la 4e semaine consécutive, avec un total de 902.000 personnes qui auraient consulté un médecin depuis le début de l'épidémie, note le réseau Sentinelles.

Mais la décrue épidémique semble avoir débuté ajoute-t-il.

Les régions les plus touchées la semaine dernière étaient le Limousin (740 cas pour 100.000 habitants), la Lorraine (462), le Nord-Pas-de-Calais (456) et l'Auvergne (414).

Enfin, l'épidémie de bronchiolite à VRS (Virus Respiratoire Syncytial), le principal responsable de l'épidémie de bronchiolite du nourrisson, qui avait connu un pic en décembre, poursuit sa décrue en France métropolitaine, selon le réseau Grog.

1)  Notes de « La Vie Hospitalière » : Pour la grippe A (celle qui avait tant fait couler d'encre) aucun cas humain pas plus que de foyers aviaires (H5N1) selon le bulletin international de l’Invs n° 383...on est loin de la pandémie qui devait frapper le genre humain...et bien des contradictions existent dans l'information...

 

Sources AFP - Invs



dimanche 20 janvier 2013

Le fast-food pourrait aggraver les risques d'asthme grave chez l'enfant !



Dans le cadre d’une grande étude internationale (1) sur l'asthme et les allergies pendant l'enfance, des chercheurs, sous la direction du Professeur Innes Asher  (de  l'Université d'Auckland en Nouvelle-Zélande) ont interrogés des adolescents et les parents des enfants plus jeunes sur leur régime alimentaire et sur la gravité des symptômes respiratoires observés sur une année.
Les enfants et les adolescents qui consomment de la nourriture de type fast-food plus de trois fois par semaine ont un risque accru de souffrir d'asthme sévère, de rhinite allergique et d'eczéma, selon une étude parue le 14 janvier dans la revue «Thorax» du groupe British Medical Journal (BMJ).

L'étude se fonde sur des données obtenues sur 319.000 adolescents tous âgés de 13 à 14 ans, et 181.000 enfants ayant de 6 à 7 ans.
 
Ils ont découvert que le fast-food était le seul type de nourriture en corrélation à une aggravation des symptômes dans les deux groupes d'enfants et quel que soit le pays, le niveau social ou le sexe des individus.

Les chercheurs estiment toutefois qu'il ne s'agit pas directement d'un lien de cause à effet, mais d'une association statistique de données qui doit faire l'objet de travaux supplémentaires.
 Ces enfants consommaient lors de l'étude des aliments  de type hamburger et ceci au moins 3 fois par semaine... il a ainsi été remarqué lors de l’étude que cette forme d'alimentation augmentait le risque d'avoir un asthme sévère de 39 % chez les adolescents et de 27 % chez les enfants de 6 à 7 ans, ainsi que des risques de rhinite allergique ou d’eczéma graves.

La consommation de fruits trois fois ou plus par semaine semble en revanche avoir un effet protecteur, avec une réduction de la gravité des symptômes de 11% chez les adolescents et de 14% chez les enfants.

Si cette association s’avère dans le temps significative et probante, elle devrait engager au niveau du ministère de la Santé en France des mesures ad hoc d’autant que la consommation de fast-food continue à augmenter  (et bien évidemment au niveau mondial...) de très mauvaises habitudes alimentaires sont prises, la mauvaise influence du mode vie des états-uniens d’Amérique y étant pour beaucoup…


(1) Entamée en 1991 (ISAAC) et impliquant une centaine de pays au total.





samedi 19 janvier 2013

Fermeture du Centre hospitalier de Lagny

C'est fait le dernier service (pédiatrie) vient de quitter le Centre hospitalier de Lagny/Marne (Seine-et-Marne) pour s'installer dans les locaux neufs du Centre hospitalier situé dans la commune de Jossigny...

Le Centre hospitalier de Lagny est maintenant fermé, et, il y aura des projets...à voir...et surtout à suivre...
Quant au Centre hospitalier à Jossigny (comme nous l'avions déjà dénoncé) il a perdu tout son éclat pour nous car ce n'est pas un établissement public à part entière.
Rappelant que la radiothérapie sera principalement sous une gestion privée (SROF de Mareuil-Lès-Meaux)...les parkings seront payants et gérés par Vinci  Park etc etc


mercredi 16 janvier 2013

Contaminé par une bactérie, le savon du CHUV et des HUG est retiré



Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne et les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont retiré tout leur savon en fin de semaine dernière en raison d'une contamination de ce produit par une bactérie. Aucune infection de patients n'a été identifiée pour l'heure.

La découverte de l'infection a eu lieu mercredi lors d'un contrôle régulier de l'environnement aux soins intensifs adultes du CHUV, a indiqué lundi le Professeur Giorgio Zanetti, chef du Service de médecine préventive hospitalière lors d'une conférence de presse. Le produit était contaminé par la bactérie "Pseudomonas aeruginosa" qui peut être à l'origine d'infections et de maladies nosocomiales.
Le CHUV a décidé de procéder au retrait immédiat de ce produit utilisé depuis février 2012 dans l'ensemble de la cité hospitalière. "Il s'agit de savon standard, et non de produits utilisés en milieu stérile", a précisé le professeur.
Le CHUV a aussitôt averti les HUG qui s'approvisionnent auprès du même fournisseur. L'établissement genevois a pris des dispositions identiques et retiré le produit contaminé, a déclaré Eric Masserey, médecin cantonal adjoint vaudois. Il n'y pas d'autres établissements concernés, a-t-il ajouté.

Danger pour patients fragilisés
"A ce jour, nous n'avons pas documenté de lien causal avec des infections constatées auprès de patients. Mais ce type d'analyses prendra plusieurs semaines. Nous allons remonter au moins jusqu'en février 2012", a poursuivi le Professeur Zanetti.
"Vous et moi sommes confrontés quotidiennement à "Pseudomonas aeruginosa" sans que cela ne soit un danger pour nous. Par contre, elle en représente un pour des patients fragilisés par des maladies sévères", a-t-il expliqué. Elle est en effet susceptible de provoquer de multiples infections.


 Source Ats 

mardi 15 janvier 2013

Le drame des infections nosocomiales à la Clinique du Sport en appel


 Le drame de la Clinique du Sport, qui a mis en lumière à la fin des années 1990 le problème des infections nosocomiales, a fait son retour lundi devant la justice où deux anciens médecins de l'établissement contestent en appel leur condamnation à de la prison ferme.

Quinze ans après l'éclatement, en 1997, de cette affaire de santé et trois ans après un procès devant le tribunal correctionnel de Paris, la cour d'appel s'empare à son tour du dossier qu'elle va juger jusqu'au 5 février, à raison de trois après-midi par semaine.

 De janvier 1988 à mai 1993, 58 personnes opérées à la Clinique du Sport, (établissement parisien réputé) avaient contracté la mycobactérie xenopi qui provoque un mal proche de la tuberculose osseuse. 

Du fait de leurs symptômes atypiques, la plupart des malades avaient erré de consultation en consultation, n'apprenant que tardivement l'origine de leur mal.

Ce sont deux des trois médecins mis en cause pour avoir favorisé, en négligeant les règles sanitaires, la contamination des patients qui ont fait appel de leur condamnation.

L'ancien directeur de la clinique, Pierre Sagnet, 69 ans, qui avait écopé en 2010 de quatre ans de prison dont 30 mois avec sursis, espère que cette audience permettra de reconnaître sa bonne foi et de prouver qu'il a fait tout qui était en (son) pouvoir, a-t-il expliqué au début de l'audience.

Le chirurgien Didier Bornert, 57 ans, condamné à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis, conteste sa culpabilité, a-t-il expliqué aux juges.

Condamné à huit mois de prison avec sursis, le rhumatologue Patrick Béraud n'a pas fait appel et n'est pas rejugé sur le plan pénal.

Face aux deux prévenus, seules deux victimes avaient fait le déplacement lundi au palais de justice de Paris, plus lasses que revanchardes.

On attend la clôture de l'affaire. Les condamnations furent une forme de satisfaction mais l'insatisfaction concerne la longueur de la procédure, a déclaré à la presse Jean-Luc Bernard, un informaticien de 57 ans, titulaire d'une carte d'invalidité depuis sa contamination.

La mycobactérie se trouvait dans le circuit d'eau de la clinique, elle a été transmise aux patients via les instruments chirurgicaux.

Pour certaines de ces opérations, une partie du matériel était stérilisé à froid et non à chaud. Par ailleurs, le rinçage des instruments stérilisés à froid s'effectuait au moyen d'eau filtrée, mais non stérile. Un des médecins prévenus est également accusé d'avoir réutilisé du matériel à usage unique, ce qu'il nie.

Ces pratiques ont été contestées dès les premières heures d'audience par la cour qui a demandé au docteur Sagnet de s'en expliquer.

L'ancien médecin, aujourd'hui à la retraite, a mis en avant l'impossibilité de stériliser à chaud certains instruments chirurgicaux extrêmement fragiles. Il a également émis l'hypothèse que le nombre de contaminations, jamais vues dans aucun autre établissement hospitalier, pouvaient être dû au type d'interventions (chirurgie du dos) et à leur quantité.

L'affaire de la Clinique du Sport avait sorti de l'ombre les risques d'infections nosocomiales, c'est-à-dire contractées en milieu hospitalier, et entraîné le renforcement de la prévention.


 Source AFP


samedi 12 janvier 2013

Paris demande à l'Union Européenne de limiter l'usage de la pilule 3 ème génération

 
La ministre française de la santé Marisol Touraine a demandé vendredi à l'Union européenne de limiter l'utilisation des pilules de 3 ème  et  4 ème  génération et a annoncé la mise en place d'un dispositif en France pour limiter leur prescription.

Madame Marisol Touraine a fait ces annonces lors d'une conférence de presse alors que l'Agence européenne du médicament (EMA) venait d'annoncer dans un communiqué que les femmes n'avaient aucune raison d'arrêter de prendre des pilules contraceptives combinées (oestroprogestatives), y compris celles de la 3 ème génération.


 Source AFP

vendredi 11 janvier 2013

Conférence le 16 janvier à Paris sur le thème : "Quel avenir pour notre système de santé ? "




 Une conférence se tiendra à Paris, à la Mairie du 3 ème arrondissement, sur le thème :"Quel avenir pour notre système de santé ? " avec B. Dormont et J-F. Toussaint le mercredi 16 janvier à  19 heures.

Notre système de santé se caractérise par la croissance des chiffres : augmentation des dépenses, augmentation de l'espérance de vie. Cette croissance est le signe du succès de notre mécanisme de protection collective. Elle est aussi ce qui le fragilise profondément, car la hausse continue des coûts rime aussi avec croissance des déficits. Mais jusqu'où cette tendance, installée depuis longtemps, peut-elle se développer ?

Dépenserons-nous toujours plus pour notre santé ?
Et avec quel effet sur notre santé ?
Observe-t-on un lien vertueux entre le développement des dépenses de santé et le bien-être ?
A l'inverse, une maîtrise des dépenses se ferait-elle aux dépens de notre santé ?

Mais au-delà des questions économiques, il n'est pas certain qu'une progression linéaire marque encore à l'avenir notre rapport à la santé. Dans beaucoup de domaines, en premier lieu l'espérance de vie, on observe un plafonnement des progrès. N'avons-nous pas déjà atteint les limites de nos potentiels physiques dans de nombreux domaines, à l'encontre de l'optimisme qui a marqué un siècle de progrès médicaux ? 

Pour débattre de ces questions, seront présents :

Brigitte Dormont, Professeur d'économie à PSL, Université Paris Dauphine et titulaire de la Chaire Santé Dauphine, et ,  Jean-François Toussaint, Professeur de physiologie à l'Université Paris-Descartes et Président du Groupe adaptation et prospective du Haut Conseil de la santé publique.

Venez nombreux le mercredi 16 janvier à 19 h pour ce débat organisé en partenariat avec la Mairie du 3e arrondissement de Paris, la revue « Esprit » et le magazine « Alternatives économiques ».



jeudi 10 janvier 2013

Un Professeur du CHU de Strasbourg estime que les risques thrombo-emboliques sont minimes avec la pilule de 3 ème génération



 Sur « Europe 1 » ce mercredi le professeur Nisand (gynécologue obstétricien) du CHU de Strasbourg, a tenu à rassurer toutes les femmes qui utilisent la pilule  de 3 ème génération.

 «Les accidents sont extrêmement rares, tant avec les deuxième génération qu'avec les troisième génération (de pilule contraceptive). Ces accidents ont toujours existé, ils sont en revanche plus fréquents lorsqu'il y a une grossesse »  a affirmé le Professeur.

Toujours selon le Professeur Nisand : «On est les seuls au monde à avoir cette espèce de panique sur la contraception. On a fait peur aux Françaises, probablement parce qu'il y a eu une plainte et qu'il y en aura d'autres. Mais il y a toujours eu des accidents thrombo-emboliques bien avant qu'on invente la contraception orale » …
 «Il n'y a pas de contraception parfaite : dès qu'on prend un médicament efficace, celui-ci comporte des risques, mais ces risques sont effectivement minimes »…

 «Ne changez pas (de pilule), vérifiez auprès de votre médecin sans urgence le type de contraception que vous avez. Vérifiez avec lui que c'est la meilleure solution et ne vous précipitez surtout pas dans l'abandon de votre contraception, il n'y a pas de risque majeur » …    Pour le Professeur Nisand : « le risque majeur, c'est d'avoir une effervescence d'IVG. On a eu cela en Angleterre en 1995 : il y a eu 15 % d'IVG en plus dans l'année et pas moins d'accidents ».

Plusieurs médecins ont déjà mis en garde contre les risques de panique à la pilule face aux avertissements des autorités sanitaires concernant certains contraceptifs oraux, disant notamment redouter une vague d'IVG.


Source AFP


La revalorisation des bas salaires représentera 18,2 millions d'euros pour les hôpitaux publics



 Le gouvernement français vient de  valider lors du  Conseil des ministres d’aujourd’hui un décret de relèvement du minimum de traitement dans la fonction publique afin de tenir compte de l'augmentation au 1er janvier 2013 du Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC).

Ce minimum de traitement est ainsi porté à l'indice majoré 309 (indice brut 244), soit une rémunération mensuelle brute de 1 430,76 euros.

 Le  gouvernement a réévalué des points d'indice majoré différenciés aux agents en début de carrières pour les  catégories C et B .
Un point d'indice majoré supplémentaire est ainsi attribué depuis le 1er janvier de l'indice brut 244 à l'indice brut 321.

 Cette revalorisation représente en année pleine une dépense supplémentaire  de  18,2 millions d’euros pour la seule fonction publique hospitalière (FPH).


mercredi 9 janvier 2013

L'ARS sera chargée de constituer les cellules d'urgence médico-psychologiques en cas de situations sanitaires exceptionnelles



Un décret en date du 7 janvier ( publié dans le Journalofficiel de ce jour) prévoit de nouvelles dispositions concernant l'organisation des mesures d'urgence en cas de situations sanitaires exceptionnelles. Il est ainsi créé des cellules d'urgence médico-psychologiques, mises en place dans chaque département par les ARS.
Coordonnées par un psychiatre référent désigné par l'ARS, ces cellules sont chargées "d'assurer la prise en charge médico-psychologique des victimes de catastrophes ou d'accidents impliquant un grand nombre de victimes ou susceptibles d'entraîner d'importantes répercussions psychologiques en raison de leur nature".
Les ARS devront aussi veiller à leur fonctionnement, leur coordination et à leur intervention sur l'ensemble du territoire.
Concrètement, elles seront composées de médecins psychiatres, de psychologues et d'infirmiers volontaires. Leurs missions feront partie des contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens (CPOM) avec l'établissement dont les membres sont susceptibles de participer aux cellules. Le  psychiatre référent aura comme mission de coordonner l'activité et les moyens de la cellule d'urgence, en liaison avec le service d'aide médicale urgente (SAMU).
Les  établissements de santé de référence de la zone de défense ont la mission d'apporter une assistance technique à l'ARS et une expertise technique aux établissements de santé sur toutes les questions relatives à la préparation de la situation sanitaire exceptionnelle, de conduire des actions de formation du personnel des établissements de santé à la gestion de ces situations, de proposer à l'agence "une organisation de la prise en charge médicale des patients et des examens biologiques, radiologiques ou toxicologiques" et enfin d'assurer le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des patients.
 Les dispositions du décret relatif à la préparation et aux réponses aux situations sanitaires exceptionnelles,  concernent également les réservistes, les modalités de leurs affectations et les conditions de mise à disposition auprès des établissements publics concernés.



Erreur médicale: un chirurgien suisse sous enquête


Un ancien médecin de l'Hôpital intercantonal de la Broye (HIB) est sous le coup d'une enquête pénale pour erreur médicale.

Il est mis en cause dans le décès de quatre patients âgés entre 2008 et 2011. 

Deux expertises l'accusent, deux autres le disculpent.
Depuis les faits, le praticien a quitté le HIB et ouvert un cabinet privé.
Début septembre, le Département vaudois de la santé et de l'action sociale a décidé de restreindre provisoirement la pratique de ce chirurgien, lui interdisant d'opérer en hôpital sous sa propre responsabilité jusqu'à l'issue de l'enquête administrative, elle-même suspendue jusqu'à droit jugé au pénal.
Recours partiellement admis
Le médecin, qui est poursuivi pour homicide par négligence, a recouru contre cette décision. En décembre, la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal a décidé de limiter au 31 mars 2014 cette interdiction provisoire, indique mardi "24 Heures", se basant sur l'arrêt publié sur l’internet.
Sur le fond, la Cour ne se prononce pas: elle juge "prématuré de tirer des conclusions sur les manquements professionnels du recourant", même si les premiers éléments recueillis par le Conseil de Santé paraissent "sérieux" et sans "ambiguïté". Les critiques d'un des experts consultés sont même "particulièrement vives".
La Cour souligne aussi que durant plus de huit mois, l'activité du recourant a été supervisée par des confrères et qu'aucun manquement n'a été relevé. Et que la mesure provisionnelle décidée - la limitation de l'autorisation d'opérer - ne peut pas s'étendre jusqu'à droit jugé au pénal, une décision qui n'interviendra pas avant plusieurs mois, voire plusieurs années.


 Source Ats

Droit de retrait engagé par l'unité médicale de la prison de Villepinte


Le personnel de l'unité médicale de la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) continuait d'exercer son droit de retrait mardi après la violente agression, la veille, d'un ophtalmologue par un détenu, selon une information transmise à l’AFP.

Les soins urgents sont toutefois prodigués, les nouveaux arrivants à la prison examinés, et, la distribution des médicaments aux détenus est faite.

La douzaine de soignants de l'unité médicale doivent rencontrer dans l'après-midi la direction de l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois dont ils dépendent, pour une réunion de service annuelle déjà prévue de longue date.

Leur confrère ophtalmologue a été blessé au visage et à l'oeil lundi matin de plusieurs coups d'un ciseau affûté par un détenu.

Ce dernier a été placé en garde à vue au commissariat de Villepinte, il faisait l'objet d'un suivi psychiatrique et venait consulter le psychiatre dans l'unité médicale de la maison d'arrêt quand il a agressé l'ophtalmologue.

Selon le Syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS) non gradés, le détenu avait été transféré à la maison d'arrêt en mai 2012 depuis l'Espagne, où il avait été condamné en mars 2011 à sept ans de prison pour tentative d'assassinat.

Cette agression illustre le problème toujours non résolu de l'incarcération des personnes relevant davantage d'un établissement psychiatrique que d'un établissement pénitentiaire, a estimé le SPS dans un communiqué.


Source AFP


mardi 8 janvier 2013

Les 43èmes Journées de Chirurgie Digestive de l’Hôpital Saint-Antoine se dérouleront les 21 et 22 janvier 2013.



Les deux invités cette année sont les Professeurs Christophe PENNA (Bicêtre) et Laurence CHICHE (Bordeaux).

Programme en ligne à télécharger


lundi 7 janvier 2013

Enquête engagée suite à l’expulsion d'une résidente d'un EHPAD privé



En expulsant une résidente de 94 ans, vendredi, pour impayés, les responsables d’un EHPAD de Chaville ont créée une indignation générale.

Quelque soit le motif invoqué « La Vie Hospitalière » ne rentrera pas dans cette polémique où l’humanité n’a plus sa place, c’est là toute l’ampleur d'une certaine inconsidération des personnes âgées par certains établissements privés, c’est là toute la logique comptable qui a pris le pas sur  la nécessité d’assurer aux personnes âgées ou en perte d’autonomie une couverture et tout autant un contrôle réel et sérieux sur les conditions d’hébergement dans ces établissements, et puis les prix de journées ne sont pas toujours justifiés (personnels  non qualifiés bien souvent ou en nombre restreint...(2)... )...

Ce que nous savons c’est que cette femme touchait une retraite de plus de 2.250 euros et que les impayés estimés à  près de 40.000 euros provenaient du fait qu’il y avait un blocage au niveau de la famille…c’est en tout premier lieu un problème de droit…mais en cette période d’hiver on évite d’expulser  les personnes (3) d’autant plus âgées...
Certes une enquête est diligentée, et Monsieur Claude Évin (Directeur général de l'ARS d'Ile-de-France) attend le rapport d'inspection avant d’en tirer toutes les conclusions possibles... mais les faits sont là, et n’en doutons pas moralement  cette femme qui s’est trouvée devant la porte close du domicile de son fils  et qui ensuite a été déposée par les ambulanciers au service des urgences de l’hôpital de Châteaudun…en gardera un souvenir qui n’est pas près de s’effacer car au fond, elle … elle est la pauvre victime dans l’affaire.

La logique budgétaire a pris  le pas sur l'éthique, la dignité et le respect des personnes il est , grand temps temps de revoir cette « logique »…



1)      « Villa Beausoleil » du groupe Steva, à Chaville ( Hauts-de-Seine).
2)    "La Vie Hospitalière" a déjà dénoncé certains cas de maltraitance dans ces EPHAD dont celui de la Fondation des Caisses d'Épargne et des Solidarités "Les Champs" à Coulommiers en Seine-et-Marne, qui en faisant  l'économie de personnels qualifiés avait fait que des cas de maltraitance graves s'étaient avérés ...mais il y a en a beaucoup d'autres...On ne les voit pas beaucoup prendre l'air les personnes qui sont dans l'enceinte de ces établissements...
3)      La loi de 1989 sur les baux d'habitation, a instauré une trêve hivernale des expulsions il apparaît qu’un flou juridique perdure concernant les EPHAD, il serait judicieux de  revoir cette loi.

jeudi 3 janvier 2013

Expérimentation de la Permanence de Soins Ambulatoires en nuit profonde par l'ARS Nord-Pas-de-Calais



 L'ARS Nord-Pas-de-Calais lancera à partir du 8 janvier l'expérimentation d'une Permanence des soins ambulatoires (PDSA) en nuit profonde (de minuit à 6 heures du matin) … « L'objectif de ce dispositif, est de garantir un égal accès aux soins aux populations fragiles, comme les personnes âgées et les jeunes enfants, et de réduire les recours aux urgences inutiles qui concourent parfois à une perte de chance pour les patients » a indiqué le directeur de l’ARS lors d’une conférence de presse.

Cette expérimentation devrait concerner dans un premier temps sept secteurs (1) une évaluation s’effectuera dans les six mois pour s’assurer que cette nouvelle organisation correspond aux besoins.





 1) Les sept secteurs définis dans cette expérimentation sont ceux de  Fruges-Hesdin, de l'Avesnois, de Valenciennes-Denain-Somain, de Béthune-Loos-Barlin, de Dunkerque, de Roubaix-Tourcoing et de la région lilloise

mercredi 2 janvier 2013

Le CHU de Martinique est officiellement créé



Le nouveau CHU de Martinique (CHUM) est né officiellement ce 1 er janvier par la fusion entre le CHU de Fort-de-France (1) (hôpital Pierre Zobda Quitman), le CH du Lamentin (2)(Cité hospitalière de Mangot Vulcin) et celui de la Trinité  (3) (hôpital Louis Domergue).
« La Vie Hospitalière » rappelle les contestations des personnels paramédicaux et médicaux et le déficit important reporté (plus de 140 millions d’euros)
Le Chu est dans une situation économique assez critique, situation qui est, semble-t-il, le fruit d’années de désengagement de la métropole vis-à-vis des hôpitaux publics des Antilles.
Les médecins se sont opposés à une fusion entre ces trois établissements, menée au forceps et dans l’urgence dans le but d’essayer de générer quelques économies. “Sans projet médical cohérent, prenant en compte les spécificités des besoins des habitants d’ici, le financement ira de mal en pis”, selon l’avis, en son temps, du président du Syndicat martiniquais des hospitaliers (Smh), le Dr Olivier Duffas.
Le médecin précisait : “Nous ne pouvons couvrir une direction qui ne prend pas ses responsabilités. Nous voulons de la transparence dans les financements. Que les sommes qui nous sont allouées soient bien investies dans le matériel. Il faut faire clairement des choix allant dans le sens des patients, c’est-à-dire de la qualité des soins”.

« La Vie Hospitalière » rappelle qu’après la journée de grève, du 15 février 2012,  les présidents des trois commissions médicales d’établissements (Cme) avaient donné leur démission commune au directeur général du CHU de Fort-de-France., plusieurs chefs de pôle ont fait de même “Nous réclamons les moyens de soigner les Martiniquais avec le même niveau de qualité de soins que les Français de métropole”, ont résumés les médecins hospitaliers, regroupés autour du Smh.
Nous savons que depuis a été publié dans le Journal officiel du Vendredi 3 Août 2012 le décret relatif à la création d’un centre hospitalier universitaire et régional à la Martinique par fusion du Centre hospitalier universitaire de Fort-de-France, du Centre hospitalier du Lamentin et du Centre hospitalier Louis Domergue de Trinité

Une fusion controversée, d’autant qu’un rapport de l’Igas démontre que dans la réalité, même si le lien entre la taille d’un hôpital et la qualité des soins peut exister, il “n’est pas automatique” : “Il est spécifique à chaque acte, varie dans le temps et cesse de s’observer au-dessus d’un certain volume, au demeurant difficile à déterminer”.
Sur le plan financier : “la fusion n’est en général pas l’outil le plus pertinent pour réduire les déficits hospitaliers, qui supposent surtout, pour les établissements concernés, un effort de réorganisation interne pour réduire leurs dépenses”...
Ainsi au-delà d’un certain seuil, les inconvénients semblent l’emporter sur les avantages. L’Igas note le point de rupture à partir d’un nombre de lits compris entre 600 et 900. À compter de ce seuil, les économies d’échelle ne sont plus au rendez-vous et la fusion peut entraîner des “surcoûts” et des “dysfonctionnements”.
La performance optimale se situerait plutôt autour de 200-300 lits. Les taux de rentabilité les plus élevés, mis en avant par le rapport, s’observent dans les petits établissements – hôpitaux locaux et petits centres hospitaliers – qui sont également la catégorie où la proportion d’établissements déficitaires est la moins forte. Le rapport souligne néanmoins qu’il faut prendre ces études comptables avec des pincettes et éviter le raccourci “grande taille = mauvaise santé financière”.
Globalement, en raison des difficultés que la fusion d’hôpitaux soulève et des risques qu’elle présente, tels qu’un temps de trajet trop important entre établissements, des bassins de vie trop différents ou l’absence de complémentarité dans leurs activités, “la fusion doit demeurer une opération rare, à réserver aux cas où elle paraît effectivement indispensable”, concluait le rapport.
La fusion des trois établissements est aussi un moyen de plus pour réduire les dépenses de fonctionnement (réduction des personnels par exemple…), elle est loin d’être un pas en avant dans le cas où ce sont les personnels qui font les frais de ces mesures dictées d’en haut…on connaît les mauvaises conditions de travail qui en résultent…mais ne soyons pas pessimistes en ce début d’année…soyons réalistes…

A suivre



1)       Vote favorable lors du Conseil de surveillance du 16/12/2011.
2)       Vote favorable lors du Conseil de surveillance du 6/1/2012.
3)       Vote favorable lors du Conseil de surveillance du 17/1/2012.
4)       Décret n° 2012-935 du 1er Août 2012.

mardi 1 janvier 2013

Monsieur François Hollande a passé lundi soir une partie du réveillon de la Saint-Sylvestre à visiter le service des urgences d'un grand hôpital parisien.



Le Président de la République française a passé plus d'une heure au Centre hospitalier Lariboisière. Il a pris le temps de discuter avec des membres du personnel et des patients en ce soir de la Saint Sylvestre, qui voient les urgences souvent débordées.
Il a exprimé toute sa gratitude "aux personnes qui se dévouent pour le bien public"...
"Les urgences, c'est vers quoi l'on se destine quand on n'a pas d'autre solution. Donc, un 31 décembre, les urgences, c'est porte ouverte, c'est l'endroit où il y a de la lumière et où toute personne qui connaît une inquiétude, une difficulté, un traumatisme, une maladie soudaine vient consulter", a rappelé le Président de la République devant la presse à la fin de sa visite.

"Le 31 décembre c'est un soir pas comme les autres, et en même temps pour le personnel, c'est un soir de travail comme les autres", a-t-il ajouté. "Je voulais ce soir leur dire toute notre gratitude, toute notre reconnaissance, dire à toutes ces personnes qui se dévouent pour le bien public qu'elles méritent tout notre respect, notre considération".

Durant sa visite dans des locaux par endroit vétustes, les responsables hospitaliers lui ont fait part de leurs difficultés en terme de moyens et de personnel. L'établissement, situé à proximité de plusieurs gares, connaît aussi des problèmes de sécurité dus à l'agressivité de certains patients...

A l'image du Président de la République, une grande partie du gouvernement était sur le terrain en ce dernier jour de l'année 2012. "Je voulais que le gouvernement soit présent 365 jours sur 365 pour montrer une reconnaissance à l'égard de ceux qui se dévouent, notamment pendant la période des fêtes", a dit Monsieur François Hollande.

Ajoutant :  "Ces visites servent  aussi pour comprendre un certain nombre de réalités"... "Les personnes qui doivent décider doivent connaître toutes les réalités"..."Pour bien décider, il faut bien comprendre".


(Source Ats)

Pilules de 3 ème génération: le pôle santé publique de Paris se saisit du dossier


  Le pôle santé publique du tribunal de grande instance (TGI) de Paris s'est saisi de la plainte d'une jeune femme qui accuse la pilule de troisième génération d'être à l'origine de son handicap, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Cette première plainte, qui vise le laboratoire Bayer et le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait été initialement déposée auprès du parquet de Bobigny.

Les avocats de la jeune femme ont annoncé samedi que les plaintes de 30 autres femmes, s'estimant victimes de pilules contraceptives de troisième et quatrième générations, seraient déposées début janvier.

Elles seront traitées par le pôle santé du TGI de Paris qui centralise désormais le dossier et devra décider d'une éventuelle ouverture d'enquête préliminaire, d'une information judiciaire ou d'un classement sans suite.

La première a été déposée par Marion Larat, 25 ans, handicapée à 65% depuis son AVC, qui a porté plainte contre le directeur général de Bayer Santé pour atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine, ont annoncé mi-décembre ses avocats, Me Philippe Courtois et Me Jean-Christophe Coubris.

L'Agence du médicament a lancé plusieurs alertes dans le passé sur les risques thrombo-emboliques des pilules de troisième génération, prises aujourd'hui par 1,5 à 2 millions de femmes en France, préconisant qu'elles ne soient prescrites qu'en second recours.

Ces démarches judiciaires viennent relayer des critiques contre les pilules contraceptives de troisième génération, notamment aux Etats-Unis, où 13.500 plaintes ont été déposées contre la pilule YAZ, également du laboratoire Bayer.

En France, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé à la mi-septembre la fin du remboursement par la Sécurité sociale de ces pilules, qui ne prendra cependant effet qu'à compter du 30 septembre 2013.


Source AFP