"La Vie Hospitalière"

mardi 18 septembre 2012

Grèce : Les médecins hospitaliers en grève !

Les juges et les médecins hospitaliers grecs ont entamé hier un mouvement de grève de longue durée pour protester contre les coupes budgétaires.

La confrontation entre les organisations syndicales et le nouveau gouvernement de coalition formé il y a trois mois a atteint son paroxysme, alors que s'amoncellent les factures et salaires impayés par l'Etat.
Une grève générale est avancée pour le 26 septembre…
Les médecins hospitaliers ont entamé une grève illimitée pour protester contre les heures supplémentaires impayées.

Seules les urgences sont prises en charge. Leur mouvement rejoint celui des médecins du secteur privé qui ont commencé plus tôt ce mois-ci à refuser de soigner des patients assurés par le système national d'assurance-maladie, de crainte de ne pas être entièrement payés.

Les pharmacies refusent, elles, de délivrer des médicaments prescrits sur ordonnance.

La Grèce dépend des prêts internationaux depuis mai 2010 pour éviter la faillite et une éventuelle sortie de la zone euro.

 Le gouvernement essaie de finaliser un plan d'austérité de 11,5 milliards d'euros exigé pour obtenir la suite des versements des prêts d'urgence.

Le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, a affirmé hier que les négociations en cours entre la coalition et les représentants des créanciers devraient aboutir d'ici à la fin de la semaine.

Le ministre des Finances, Yannis Stournaras, devait rencontrer des négociateurs de la troïka -UE, FMI, Banque centrale européenne (BCE)- pour discuter des coupes qui entreront en vigueur les deux prochaines années.


En plus clair : l’économie internationale va à l’encontre de la vie elle-même d’un pays, elle dicte des orientations politiques qui servent comme par hasard la haute finance.

La casse des services publics, la baisse des salaires (voire leur non paiement dans certains cas !) démontrent où va la Grèce .

Son système de santé est en péril, la pauvreté s’instaure de plus en plus, les hommes politiques alliés aux banquiers sont les grands responsables de ce marasme, ils ne représentent plus les intérêts du peuple grecs.

« La Vie Hospitalière » suit depuis le début de la crise les problèmes qu’ont les hôpitaux grecs, nous sommes en contact avec certains médecins, ce n’est pas facile pour eux, ils ont beaucoup de courage face aux malades et aux besoins de santé d’un peuple malmené par les conséquences d’une politique décadente.

Nous les encourageons à poursuivre leur lutte, il est temps d’aller de l’avant et de sauver tout ce qui fait la dignité et l’honneur d’un pays.

L’Europe a pris un sérieux coup…victime de chevaux de troie…

Il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe en France au niveau hospitalier pour comprendre que le service public hospitalier est lui aussi victime de manipulations financières…ceci sert des intérêts privés, des intérêts bien éloignés de l’intérêt général.





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