"La Vie Hospitalière"

vendredi 17 février 2012

Incendie criminel au Centre hospitalier de Coulommiers

La nuit tombée, et en faveur de l'obscurité, des individus ont mis le feu au service des archives du Centre hospitalier de Coulommiers ( Seine-et-Marne).

Le système de détection incendie a dès les premières secondes donné l'alarme, et, un agent de sécurité est très rapidement intervenu sur les lieux, il a ainsi limité la propagation du feu.

Un important service de lutte contre l'incendie a été déployé, ceci en très peu de temps, et un poste de commandement (PC) a été mis en place. Toutes les mesures relatives à la sécurité des patients ont été prises dans les délais les plus brefs, aucune personne a été victime de cet acte (intoxication au monoxyde de carbone...) que nous qualifions de criminel.

Deux responsables du "Syndicat Autonome Santé" étaient présents ils ont pu constater la rapidité  des interventions que ce soit du service de sécurité du Centre hospitalier de Coulommiers,  que de la part des pompiers.

Les dégats sont uniquement matériels, mais on ne connaît pas l'impact de cette action pour les dossiers médicaux...



 La police était présente  et elle a commencé sur les lieux son enquête, notons qu'un membre du personnel  avait signalé, juste avant l'incendie, qu'il avait vu des individus courir, dans une zone mal éclairée du service de Psychiatrie... la piste criminelle n'est absolument pas écartée, le mobile est toutefois difficilement déterminable...avec raison...






De son côté le "Syndicat Autonome Santé" (SAS) a décidé d'intervenir auprès de la Direction afin que plus de sécurité soit réalisée notamment dans les zones sombres.

"La Vie Hospitalière" estime que de s''attaquer à un Centre hospitalier est un acte inqualifiable qui ne saurait rester impuni, et nous souhaitons que les auteurs soient arrêtés et condamnés comme il se doit et ceci très rapidement.

1 commentaire:

Laure a dit…

En ce qui concerne les dossiers médicaux il semble que ce sont des dossiers relatifs à des personnes décédées (déclaration faite par le directeur de l'hôpital à un journaliste du bi-hebdomadaire "Le Pays Briard" du mardi 21 février (page 6).

La question est maintenant de savoir si un double de ces dossiers existent?