"La Vie Hospitalière"

dimanche 26 février 2012

L'AMUF dénonce la saturation des urgences liée à la grippe et le manque de lits

L'AMUF  demande à être reçue dans les meilleurs délais possibles par le ministre du Travail et de la Santé, afin de "trouver des solutions immédiates", en effet Patrick Pelloux,  Médecin urgentiste ( Président de l'AMUF) dénonce  le fait que dans les services d'urgences depuis "une dizaine de jours dans la plupart des régions" suite à l'épidémie de grippe,  les patients, dont les plus âgés "ne peuvent plus être accueillis décemment".

Patrick Pelloux, reproche aux autorités  leur manque d'anticipation concernant  l'épidémie de grippe.
La situation est vécue comme critique par les urgentistes,  mais minimisée par  certains...
Pourtant, il y a officiellement déjà plus de 2 millions de personnes qui ont été contaminées par le virus de la grippe et les urgences saturent, cette situation évolue depuis une dizaine de jours,  les hôpitaux manquent de lits, même si la situation est relativisée elle n'en demeure pas moins tendue, il apparaît impératif d'avoir des lits supplémentaires, en nombre suffisant,  pour faire face à toute situation.

Pour Patrick Pelloux : ..."On est pas sur la même planète !  C'est saturé de partout ! "Il y a une techno-structure qui se suffit à elle même et voilà."

Rappelant aussi que les Agences régionales de santé  (ARS) "multiplient les demandes aux hôpitaux d'ouvrir des lits supplémentaires alors que ce sont elles qui ont imposé aux mêmes hôpitaux de réduire leurs capacités ces dernières années"...

Le GROG (1) dans son dernier bulletin (du 13 au 19 février 2012) a signalé que l'épidémie était en progression:

" La grippe A(H3N2) est épidémique ou sur le point de l’être dans toutes les régions métropolitaines.
-Chez les patients consultant un médecin généraliste ou un pédiatre pour une infection respiratoire aiguë d’allure grippale (IRAG), plus d’une fois sur deux il s’agit d’une grippe.
- Plus de 2 millions de personnes ont déjà été infectées.
Les plus touchés sont les enfants scolarisés et les adultes de moins de 65 ans.
On observe aussi quelques foyers épidémiques dans des établissements hébergeant des personnes âgées. "




1) Bulletin du GROG (Groupes Régionaux d'Observation de la Grippe).

samedi 25 février 2012

La présidente de la commission des affaires sociales du Sénat demande à l’ARS d’Ile-de-France un moratoire sur les restructurations d’hôpitaux et d’activités de santé en Seine-et-Marne

Madame Annie David, Présidente de la Commission des affaires sociales du Sénat et Monsieur Yves Daudigny, rapporteur général du budget de la sécurité sociale et Président de la Mission d’évaluation et de contrôle de la sécurité sociale,  du Sénat, ont reçu le 24 janvier dernier une délégation composée de représentants des collectifs de santé, d’organisations syndicales, de professionnels du secteur hospitalier de Seine-et-Marne, conduite par le sénateur Michel Billout afin de les informer sur les conséquences de l’action de l’Agenge Régionale de Santé d'Ile-de-france pour le département de la Seine-et-Marne.

La Présidente de la commission et le rapporteur général ont souhaité apporter leur soutien à une demande de moratoire des restructurations d’hôpitaux et d’activités de santé en Seine-et-Marne dans un courrier en date du 15 février, adressé à Monsieur Claude Evin Directeur de l’ARS d'Ile-de-france:


"...Le 24 janvier nous avons reçu une délégation composée de professionnels, de santé, de syndicalistes et de responsables de collectifs de défense de l'hôpital public de Seine-et-Marne.
Comme vous le savez, ce département représente à lui seul 49 % de la superficie de l'Ile-de-France pour une populatinde 1.300.000 d'habitants. C'est le seul département de la région à connaître une croissance de population important et régulière... Il héberge également de nombreux sites classés SEVESO (y compris juste à ses limites la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine) ainsi que le plus grand aéroport français.

Dans ce contexte, le schéma régional de santé qui doit définitivement être arrêté d'ici octobre 2012 aura des conséquences certaines sur l'avenir des structures de santé, notamment en Seine-et-Marne.

Or, l'avenir du secteur public de santé semble très compromis dans la préparation de ce schéma. Ainsi, il nous a été dit que les expérimentations de partenariats "public privé" que vous conduisez sur ce département, notamment à Fontainebleau, Melun, Provins, Lagny-Jossigny, Meaux se traduisent immanquablement par la disparition du secteur public au bénéfice du seul secteur privé à but lucratif, que ce soit dans le secteur de la radiothérapie, de la chirurgie ou de l'imagerie médicale, pour ne prendre que ces trois exemples. Une orientation qui se traduit la plupart du temps par un affaiblissement des hôpitaux (fermeture des urgences chirurgicales de nuit, disparition de lits, annonce du transfert de services entiers au privé...) et qui entraîne une évasion des personnels et la déstructuration des équipes en place.


Comme vous le savez également, la disparition du secteur public va à l'encontre de l'intérêt général et contraint financièremet les ménages.

Alors que d'autres pays de l'Union européenne ont cherché à limiter laplace du secteur privé à but lucratif dans leur système de santé afin d'éviter toute inflation et préserver un égal accès aux soins, la France va à contre courant avec l'accentuation de déficits que cela entraîne en transférant aux cliniques privées les activités les plus rentables, caractérisées par des dépassements d'honoraires très fréquents (85 % du total, et en très forte augmentation pour les praticiens des cliniques alors qu'ils ne concernent que 5 % des praticiens hospitaliers), affaiblissant ainsi financièrement les hôpitaux publics et l'assurance-maladie. Ainsi, selon la FHF, la part réelle des dépenses payées par les ménages passe de 5,4 % à l'hôpital à 15,4 % en clinique.

Les membres de la délégation rencontrée ont tous regretté que ces restucturations aient été engagées dans le département contre l'avis des élus locaux et des personnels des hôpitaux publics, alors qu'ils étaient parfois porteurs d'autres projets, d'autres formes de coopérations inter établissements qui n'ont pas été examinés.

Vous le sasvez, les français vont être amenés à s'exprimer très prochainement, à l'occasion des élections nationales, sur la politique de santé de notre pays et les moyens de la financer. Plusieurs candidats se déclarent opposés à la poursuite de l'application de la loi H.P.S.T. et remettent en cause la T2A.

Compte-tenu des avis très critiques formulés à l'égard des expérimentations conduites par l'ARS Ile-de-France et des très prochaines échéances électorales, il nous paraît très légitime de soutenir la demande de moratoire sur les retructurations d'hôpitaux et d'activités de santé qui vous a été formulée à plusieurs reprises par de nombreux élus, les organisations syndicales et les collectifs de défense de l'hôpital  public de Seine-et-Marne."

Cette lettre est très explicite sur les orientations données, petit à petit il y a un glissement des services publics hospitaliers vers des intérêts privés, ce qui ne saurait être acceptable.

Les urgences revues à la baisse depuis le premier janvier 2012
en Ile-de-france, alors que la population augmente ?

Les citoyens et citoyennes payent des impôts pour quoi ?
Pour engraisser les groupes privés ?
Nous commençons à être exaspérer de toutes ces manoeuvres, d'autant que derrière il y aura encore et encore plus de problèmes pour les hôpitaux, car budgétairement ils auront de plus en plus de difficultés, il faudra alors se résoudre à d'autres mesures drastiques, si ce n'est pas de la manipulation c'est quoi ?

Bien des personnes ne peuvent plus accéder aux soins qui deviennent de plus en plus lourds financièrement pour les plus pauvres, et en Ile-de-france il y a beaucoup de personnes dans ce cas, étonnant que tous les décideurs gardent bonne conscience, étonnant que l'on continue aveuglément des orientations dictées surtout par la mise en concurrence (de plus en plus déloyale (1)) des services publics avec les intérêts privés...


Pour nous il y bien des comptes à réclamer, bien des explications doivent être données, les citoyens et citoyens ne payent pas des impôts pour renflouer les capitaux privés !



1) Ce qui est rentable ne profite pas à l'Hôpital public en vérité, mais bien à des intérêts privés, le moment viendra où il faudra bien trouver les responsables de toutes ces dérives, car c'est une conception du progrès social que nous ne partageons pas.











Archivé 201202241812

lundi 20 février 2012

L'Hôpital d'Hayange repris par le CHR de Metz-Thionville

Le plan de sauvetage adopté jeudi lors du conseil d'administration, et déclaré publiquement vers 20 heures laisse pour beaucoup un goût amer.
"Alpha-Santé" se scinde en deux afin de sauver ce qui peut encore l'être, de cette situation qui est bien triste on comprend que l'Hôpital de Hayange serait pratiquement donné au CHR de Metz-Thionville, avec la reprise effective des employés. La décision finale est attendue par cet établissement... dont les représentants souhaitent bien évidemment un soutien de l'ARS.

Concernant l'Hôpital de Mont Saint Martin, l'Hôpital gériatrique de Thionville ... les  9 EHPAD d'Alpha -Santé...en théorie deux adosseurs (le groupe SOS et la Fondation de Rothschild) ne sont pas restés indifférents et peut être qu'une solution sera trouvée assez rapidement, une réunion qui se tiendra dans le début du mois de mars devrait être déterminante à ce sujet.

Les personnels des établissements gérés par le groupe "Apha-Santé" ne cachent pas leurs interrogations concernant les conditions qui leur seront présentées suite à ces "sauvetages"...

Une situation particulière à suivre de très près...

Nous rappelons qu'au début du mois nous avions fait état de la menace qui pesait sur l'Hôpital d'Hayange .

samedi 18 février 2012

Manifestation des personnels et usagers au Centre hospitalier de Sélestat

Des centaines de personnes ont manifesté  le 16 février,  en début d'après midi, devant le Centre hospitalier de Sélestat, suite  à la décision  de supprimer 25 postes d'aides-soignants et d'infirmières dans les services de médecine et de chirurgie.
La Région du Centre-Alsace est encore touchée par ces mesures qui ont été imposée par la politique d'austérité de l'ARS.
Les personnels, qui avaient d’ores et déjà accepté de perdre certaines primes ou des journées de RTT, s’opposent à toute nouvelle mesures allant à l'encontre de leurs intérêts.

Il est vrai que les  intérêts des financiers passent avant toutes choses aujourd'hui, et, c'est de pire en pire. On vous parle de déficits, de crise budgétaire etc.... et à chaque fois de nouvelles mesures sont prises, elles vont toutes dans le même sens et l'intérêt général en toile de fond est vite mis en second plan !

Quant aux  personnels ils doivent subir des contraintes qui ne permettent plus d'assurer dans de bonnes conditions le travail.
Supprimer des postes pour raisons budgétaires tandis que d'autres reçoivent toujours plus de dividendes il y a de quoi être écoeuré de cette société où les capitaux privés commencent à porter des atteintes graves au  service public hospitalier .

Le mal est là il faudra s'y attaquer avec force.

Si le déficit du Centre hospitalier de Sélestat a été ramené de 2,5 millions d'euros à 1,7 million il faut prendre en considération les emprunts engagés pour la construction du nouveau bâtiment.
Les personnels ne doivent pas faire les frais de mesures restrictives inadmissibles, il est temps de respecter les hospitaliers comme il se doit, tout comme il est temps que les groupes financiers aient un peu plus de scrupules.

La situation vécue par le centre hospitalier de Sélestat rejoint comme par hasard le vécu journalier de bien des hôpitaux publics...?...

vendredi 17 février 2012

Incendie criminel au Centre hospitalier de Coulommiers

La nuit tombée, et en faveur de l'obscurité, des individus ont mis le feu au service des archives du Centre hospitalier de Coulommiers ( Seine-et-Marne).

Le système de détection incendie a dès les premières secondes donné l'alarme, et, un agent de sécurité est très rapidement intervenu sur les lieux, il a ainsi limité la propagation du feu.

Un important service de lutte contre l'incendie a été déployé, ceci en très peu de temps, et un poste de commandement (PC) a été mis en place. Toutes les mesures relatives à la sécurité des patients ont été prises dans les délais les plus brefs, aucune personne a été victime de cet acte (intoxication au monoxyde de carbone...) que nous qualifions de criminel.

Deux responsables du "Syndicat Autonome Santé" étaient présents ils ont pu constater la rapidité  des interventions que ce soit du service de sécurité du Centre hospitalier de Coulommiers,  que de la part des pompiers.

Les dégats sont uniquement matériels, mais on ne connaît pas l'impact de cette action pour les dossiers médicaux...



 La police était présente  et elle a commencé sur les lieux son enquête, notons qu'un membre du personnel  avait signalé, juste avant l'incendie, qu'il avait vu des individus courir, dans une zone mal éclairée du service de Psychiatrie... la piste criminelle n'est absolument pas écartée, le mobile est toutefois difficilement déterminable...avec raison...






De son côté le "Syndicat Autonome Santé" (SAS) a décidé d'intervenir auprès de la Direction afin que plus de sécurité soit réalisée notamment dans les zones sombres.

"La Vie Hospitalière" estime que de s''attaquer à un Centre hospitalier est un acte inqualifiable qui ne saurait rester impuni, et nous souhaitons que les auteurs soient arrêtés et condamnés comme il se doit et ceci très rapidement.

lundi 13 février 2012

Plus de 5.000 manifestants pour défendre l'Hôpital du Blanc

Le 11 février entre 5.000 et 6.000 manifestants ont défilés  dans les rues du Blanc pour réclamer la sauvegarde du centre hospitalier.

Une motion a  été déposée à la sous-préfecture, puis le cortège a effectué un tour de ville. En tête, des élus de tous bords, de l'Indre et des départements limitrophes.

Et beaucoup de bruit entre les cuivres d'une banda, les tracteurs, les sirènes des ambulances...





 Voir notre  article de décembre pour plus d'informations sur les actions engagées.

dimanche 12 février 2012

L'ARS réouvre et crée des lits au Centre hospitalier de Rennes

le 7 février une grève  a été engagée par les personnels de l'Hôpital Guillaume Régnier de Rennes, une tente a été dressée, un piquet de grève a bravé le froid durant cette action exemplaire des personnels, qui en ont plus qu'assez de travailler dans des conditions de plus en plus insoutenables !
Une  pétition  forte de 700 signatures de soignants, médecins, usagers ... a été réalisée afin de soutenir les revendications face à une Agence Régionale de Santé dont les décisions sont prises avec le principal souci de faire des économies...mais jusqu'où ?

Trop c'est trop!

Rappelons que la Présidente de la CME avait pris publiquement position pour la réouverture de lits dans l’intérêt des patients et que la Présidente du Conseil de surveillance, a menacé de démissionner si aucune solution était trouvée dans les meilleurs délais possibles.

Rappelons aussi que le Syndicat SUD avait diffusé, en janvier, une photo sur laquelle on voyait un patient allongé sur le sol, suite à un manque de lit, ce qui a contribué à ces légitimes revendications auprès de l'Agence Régionale de Santé,  et,  qui ont entraînées en quatre jours de très bons résultats, en effet le 10 février, le Directeur-adjoint de l'ARS, le Directeur de l'Hôpital Guillaume Régnier de Rennes, la Présidente de la CME et les représentants de l’intersyndicale se sont rencontrés... en finalité l’ARS  a présenté son plan d’urgence, comprenant la réouverture et la création de lits comme suit : 7 lits pour le service Magnan,  20 lits pour  l’Hôpital de semaine Kraepelin qui redevient une unité d’admission, 20  lits dans le service Ste Marie (qui avait été fermé en 2011) et décision de création d’un Hôpital de jour de 10 places (qui sera ouvert tous les jours).

Il faut arrêter de déshumaniser les Hôpitaux publics et de privilégier que le côté rentabilité des établissements de santé, la Santé n'est pas une marchandise!...

L'avenir d'un Hôpital, l'avenir de l'Hôpital public  est aujourd'hui plus que jamais une lutte de tous les instants. La lutte des personnels de l'Hôpital Guillaume Régnier de Rennes demeurera un exemple.

mercredi 8 février 2012

La lutte continue pour sauver l'Hôpital de Nanterre

Suite à la décision de l’Agence Régionale de Santé d'Ile-de-france de transférer les services de chirurgie conventionnelle, de réanimation et les urgences de nuit de l'Hôpital Max Fourestier  de Nanterre (92) vers l'Hôpital Louis Mourier à Colombes (92)...
le Comité de Défense et de Modernisation de l’Hôpital de Nanterre (CDMHN), ainsi que des élus de la ville ont déposé ce jour au ministère de la Santé, du Travail et de l’Emploi  une  pétition signée par près de 6.000 personnes.
Les représentants dudit ministère ont déclaré en substance  l'avenir de l'hôpital de Nanterre devra se décider avec tous les acteurs concernés...

Le projet soutenu par le Comité de défense sera rendu public afin que toutes les personnes concernées puissent en apprécier la teneur.

Les chiffres parlent (malgré un déficit de 16 millions d' euros en 2011):

Le CASH de Nanterre ce sont :

    * 80 000 consultations externes
    * 34 000 urgences
    * 1 400 accouchements
    * 5 400 interventions au bloc opératoire, dont 38% en ambulatoire
    * 35 400 examens d’imagerie médicale
    * 6 150 consultations d’anesthésie


La lutte continue plus qu'hier, et, moins que demain!

L'Hôpital Trousseau contre le transfert du service de maternité de Saint Antoine

LES BLOCS DE TROUSSEAU NE PEUVENT PAS ACCUEILLIR  L’ACTIVITE DE LA MATERNITE DE SAINT ANTOINE



Pour le respect de la qualité, de la prise en charge des patients et des conditions du travail du personnel.



Communiqué des représentants du personnel à la commission  de surveillance du GH HUEP (Hôpitaux Universitaires de l’Est Parisien), relatif au transfert de la maternité de Saint-Antoine à Armand TROUSSEAU

Le lundi 6 février 2012, les syndicats CGT, CFDT, FO de l’hôpital Armand TROUSSEAU, ont déposé un préavis de grève illimité concernant les conditions  d’accueil de ce transfert.

L’intersyndicale, en soutien des personnels IADE du service d’anesthésie et IBODE du bloc chirurgical du service de gynéco-obstétrique dépose un préavis de grève illimité qui prendra effet le samedi 11 février 2012, pour dénoncer l’attitude de la direction de l’AP-HP, qui prévoit d’accueillir 1.300 accouchements supplémentaires, dans des conditions de sous-effectif patent.

L’activité du bloc chirurgical et de l’anesthésie, dans ces conditions, ne peut se tenir qu’au mépris des règles de sécurité pour les enfants et les parturientes, des textes régissant la durée du travail, des conditions de travail et de la vie personnelle des salariés.

Le transfert de cette activité nécessite un recrutement important d’IADE et IBODE pour respecter la norme « maternité de type III ».

Dans ces conditions, nous dénonçons la prise de risques délibérée de la part de l’AP-HP

La Directrice Générale et le Conseil exécutif doivent assumer leurs choix.

Les membres de la commission de surveillance du GH HUEP.


(Communiqué de Presse du 6 février 2012)

lundi 6 février 2012

Le 20 mars: Les blouses banches dans la rue !

Le 20 mars 2012 à midi rassemblement devant le Palais de Justice de Paris (en tenue et pour faire du bruit).
Refus de la politique du fait accompli car nous, citoyens, avons aussi des idées à faire valoir n'en déplaise aux politiciens, refus du massacre de notre système de Santé ou quand les soignants et les patients sont devenus des esclaves/otages de la finance, refus de la répression ordinale soutenue par les pouvoirs publics et visant à museler toute contestation/proposition, préavis national de grève déposé par SUD Santé Sociaux.

Infirmières, libéraux, kinés, podologues, médicaux techniques, aides soignants, nous sommes tous contre la casse de l'hôpital au seul profit des financiers.

 (Mouvement soutenu par le Syndicat RESILIENCE, le Syndicat ALIZE..)








Archivé 201202052314

vendredi 3 février 2012

Les hospitaliers de Montluçon s'opposent au Groupe VITALIA !

A l'appel de l'Union Syndicale Solidaires un rassemblement devant la Direction de l’Hôpital de Montlluçon (Allier) est prévu le jeudi 9 février (1).

Cette manifestation fait suite au projet  de  regroupement des activités de l’Hôpital de Montluçon et de la  Polyclinique Saint-François-Saint-Antoine (du Groupe VITALIA...), près de Montluçon.

Cette réorganisation globale demandée par  l'A.R.S. est prétextée par le déficit de l'Hôpital (2)...

Nous aimerions connaître la situation financière de   la  Polyclinique , en 2010 et 2011 afin d' apprécier un peu mieux les réalités financières... Plus le temps passe est plus nous nous apercevons que l'Hôpital public est menacé par des opérations qui visent à donner aux cliniques et hôpitaux privés les services les plus rentables, laissant ainsi l'Hôpital public dans une situation qui ne trouvera pas de réel remède sans changement radical de politique.

"La Santé n'est pas une marchandise" mais aujourd'hui elle est fortement menacée par des financiers ainsi le Groupe VITALIA (financé par le fonds américain Blackstone) a racheté déjà une cinquantaine de cliniques (3) en France.

Les hospitaliers refusent que le Groupe VITALIA s’enrichisse encore un peu plus sur le dos des malades !
L’hôpital public  est de plus en plus à l'opposé des cliniques et hôpitaux privés qui s' inscrivent dans une logique purement comptable (à l'identique des politiques engagées que nous dénonçons vivement et qui font que le droit à la santé devient très relatif, malgré les bonnes paroles d'ici et là...).

Les patients ont le droit d’être soignés tous à la même enseigne quels que soient leurs ressources.

Les  montluçonnais ne laisseront pas l'Hôpital public tomber dans les dérives dictées par des orientations qui en définitive  profitent plus à des actionnaires qu'aux malades.




1) à 16H 30 devant le bâtiment de l’administration de l’Hôpital de Montluçon.

2) Voir un article sur Infirmiers.com qui résume bien la situation depuis 2010
 http://www.infirmiers.com/emploi/emploi/reduction-d-effectifs-a-l-hopital-de-montlucon.html

3) Les dividendes attribués aux actionnaires doivent être connus de tous, une transparence totale sur le Groupe VITALIA apparaît plus que légitime.

Conséquence de l'application de la loi HPST en Seine-et-Marne: l'hôpital public en danger

Archivé 201202021513

jeudi 2 février 2012

Urgences chirurgicales en Ile-de-france ...un mois après les fermetures...

Un mois après la réorganisation des urgences chirurgicales en Ile-de-france "La Vie Hospitalière" fait le rappel des dispositions imposées par l'A.R.S.


La carte régionale de la permanence des soins finalisée  après la concertation qui avait été lancée par l’A.R.S. sur la réorganisation de la permanence des soins chirurgicaux en Ile-de-France relative à la prise en charge des actes de nuit en chirurgie adulte orthopédique, traumatologique, digestive et viscérale.



Rappel des établissements retenus sur les 48 qui avaient déposés un dossier de candidature

Pour la Seine

  • Hôpital Saint-Joseph
  • Hopital Universitaire Paris Nord Val de Seine
  • Groupe hospitalier St-Louis/Lariboisière
  • Groupe hospitalier Pitié/Salpétrière
  • Groupe hospitalier St-Antoine/Tenon
  • Groupe hospitalier HEGP
  • Groupe hospitalier Cochin/Hotel Dieu/Broca 

Pour la Seine-et-Marne
  •  Alternance entre le Centre hopitalier de Meaux et le Centre hospitalier de Lagny ) 
  • Hôpital de Lagny-Marne-La-Vallée (GHEF) ? (1)
  • Groupement de coopération sanitaire public Melun – Fontainebleau avec une association des cliniques de Melun et du Centre Hospitalier de Montereau
Pour les Yvelines
  • Centre hospitalier de Versailles en lien avec le Centre hospitalier de Rambouillet
  • Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain en lien avec le Centre médico chirugical de l’Europe
  • Centre hospitalier intercommunal de Meulan - les Mureaux – Centre hospitalier Mantes-la-jolie en lien avec la Polyclinique mantaise
  • Hôpital privé Ouest Parisien (Trappes)
Pour l'Essonne
  • Centre Hospitalier Sud Francilien
  • Centre hospitalier Longjumeau
  • Centre hospitalier Sud Essonne
Pour les Hauts-de-Seine
  • Hôpital militaire PERCY
  • Hôpital Ambroise PARE
  • Hôpital LOUIS MOURIER/CASH
  • Hôpital Beclère en lien avec l’Hôpital privé d’Anthony
  • Hôpital Beaujon
Pour la Seine-Saint-Denis
  • Centre hospitalier Saint-Denis
  • Groupe hospitalier universitaire de Paris-Seine-St-Denis
  • Centre hospitalier intercommunal Aulnay-sous-bois en lien avec le CHI Le Raincy-Montfermeil
Pour le Val-de-Marne
  • Groupe hospitalier Mondor en lien avec le CHI de Créteil
  • Groupe hospitalier Bicêtre
  • Hôpital militaire Begin
  • Centre hospitalier intercommunal Villeneuve-Saint-Georges
Pour le Val-d'Oise
  • Groupe hospitalier Eaubonne-Montmorency/ Centre hospitalier Argenteuil
  • Centre hospitalier Gonesse en lien avec l’Hôpital Privé Nord de Paris (Sarcelles)
  • Centre hospitalier Pontoise en lien avec le Centre hospitalier intercommunal Portes de l’Oise, Clinique Conti et Clinique Sainte Marie

Nous rappelons que les urgences des blocs obstétriques sont maintenues 24 heures/24 ceci compte tenu d'informations erronées diffusées dans certains hôpitaux, et qui engagent les détracteurs qui manipulent et trompent la population portant ainsi de réels préjudices au service hospitalier public (préjudice financier et moral), en effet il a été dit notamment dans la presse que les urgences hospitalières seraient incapables de faire face à une urgence ?...c'est sous-estimer grossièrement les capacités des équipes d'urgences qui même si elles travaillent dans de mauvaises conditions savent réguler les urgences selon les priorités... de la bobologie au "pronostic vital engagé"...

Des personnels IBODE et IADE sont obligatoirement rattachés aux blocs liés aux services de maternité et de gynécologie, le contraire aurait été fortement préoccupant et aurait engagé la responsabilité pleine et entière de l'A.R.S.

Toutes les urgences sont assurées, seuls les cas relevant de la chirurgie adulte orthopédique, traumatologique, digestive et viscérale, qui après diagnostics nécessitent des opérations urgentes sont transférées sur les blocs opératoires restés ouverts la nuit.







A Fontainebleau les hospitaliers ont manifesté 
en décembre 2011 devant l'Hôtel de Ville. 
Nous tenons à souligner cette action qui prend une couleur symbolique  
sachant que le Maire de Fontainebleau (Frédéric Valletoux) 
est le Président de la Fédération Hospitalière de France (FHF).



1) Dès l'ouverture du nouvel hôpital de Lagny-Marne-La-Vallée, à Jossigny, les urgences de Lagny seront transférées sur Jossigny.




Cet article est une ébauche
Archive : 201202012306

















mercredi 1 février 2012

L'Hôpital d'Hayange est menacé

Un Comité de défense de l'Hôpital d'Hayange (Moselle) a été créé face aux menaces qui pèsent sur cet hôpital qui a été repris par le groupe "Alpha Santé" et dont la gestion apparaît peu claire...

D'un commun accord Direction et ARS il est question d'abandonner la chirurgie et  par voie de conséquence les urgences, on a vu ce que ceci a donné à Algrange qui a ainsi perdu son Hôpital.

C'est probablement la fin de l'Hôpital d'Hayange qui se décide en ce moment, ce sera l'obligation pour tous les habitants d'aller vers le Centre hospitalier de Mercy ou de faire son choix vers une clinique privée... selon ses moyens. On peut payer plus cher sans pour autant être mieux soigné ceci écrit en passant.

Le Comité de défense a diffusé 12.000 tracts  et organisé une réunion publique le 31 janvier.


(A suivre)