"La Vie Hospitalière"

jeudi 15 juillet 2010

La commission parlementaire a donné son rapport le mardi 13 juillet

La commission parlementaire pointe les nombreux dysfonctionnements qui ont conduit seulement 5,36 millions de Français à se faire vacciner (soit 8,5% de la population).
La campagne de vaccination a finalement coûté 668 millions d'euros, ce qui n'est pas une somme négligeable, particulièrement où il est demandé de faire des économies...

Il y a un manque de logique évident, mais dans le fond les profiteurs ne sont pas les payeurs. L'industrie pharmaceutique s'en porte pas mal quant aux responsables de l'OMS ce ne sont pas eux qui vous diront le contraire.

La Commission d'enquête parlementaire sur la campagne de vaccination contre la grippe A
H1N1 a rendu, mardi 13 juillet, son rapport, listant les faiblesses du dispositif, les erreurs du gouvernement et leurs conséquences sur la gestion de la pandémie.

La commission présidée par un député du Nouveau Centre  pointe tout d'abord le coût élevé de la grippe pour les finances publiques. Selon un précédent rapport parlementaire, sur le projet de financement de l'assurance maladie en 2010, le coût total aurait pu atteindre 2,2 milliards d'euros. Au coût de l'achat des vaccins – le gouvernement a déclaré avoir commandé 94 millions de doses de vaccins pour plus de 869 millions d'euros – s'ajoute notamment la campagne de vaccination à proprement parler qui atteindrait 35,8 millions d'euros.
Il faut additionner l'achat d'antiviraux pour 20 millions d'euros, 150,6 millions d'euros de masques, 41,6 millions d'euros de dépenses logistiques et 290 millions d'euros afin d'indemniser les personnels de santé réquisitionnés...

Le document rendu mardi 13 juillet établit un tout autre comptage : "Le coût final de la campagne de vaccination se situerait autour de 600 millions"..."le coût de la campagne est considérable" reconnaît l'enquête. Il n'est pas "excessif ou déraisonnable" précise un rapporteur (député UMP)...(*)

UNE COMMANDE DE 369,25 MILLIONS D'EUROS TOUJOURS EN NÉGOCIATION

Le coût réel de l'opération est toutefois imprécis. "Près de six mois après la fin de la campagne, de nombreux professionnels continuent d'attendre leur rémunération, ce qui, au demeurant, rend très difficile toute démarche d'évaluation du coût final sur ce poste", indiquent les parlementaires. Quant aux annulations de vaccins auprès des trois laboratoires auxquels l'Etat français avait passé commande, leur coût n'est pas encore évaluable de manière définitive. En effet, seuls Sanofi-Pasteur et Novartis ont accepté l'indemnisation proposée par l'Etat (2 millions pour Sanofi-Pasteur et 10,46 pour Novartis). GlaxoSmithKline, qui a reçu une commande d'un montant de 369,25 millions d'euros, négocie toujours avec l'Etat français.

Malgré ces annulations massives, l'Etat détient toujours, en théorie, un stock important puisque seulement 5,3 millions de personnes ont été finalement vaccinées : "3,46 millions de doses de vaccins auront été jetées ou mises au rebut, soit une quantité particulièrement importante ; surtout au regard du nombre de personnes finalement vaccinées" pointe le rapport.

LA DANGEROSITÉ DU VIRUS ÉGALE À CELLE D'UNE GRIPPE SAISONNIÈRE

Pour la commission d'enquête, les pouvoirs publics se sont attachés, face aux doutes et aux incertitudes, à "faire une application responsable" du principe de précaution qui les a conduits à décider d'une vaccination massive.
Pourtant, Didier Houssin, directeur général de la santé, a reconnu devant la commission d'enquête que "la dangerosité du virus s'est révélée assez tôt – dès le mois de mai 2009 – à peu près égale à celle d'une grippe saisonnière." Restait à connaître son "taux d'attaque" (proportion de la population qu'il allait toucher). C'est cette incertitude "qui a justifié les campagnes de vaccination massive entreprises par de nombreux Etats", assure le rapport, dédouanant partiellement la politique du ministère français de la santé.

Le choix de la vaccination collective, dans des centres réquisitionnés pour l'occasion, a été le fruit de plusieurs contraintes. Les conditions de conservation des vaccins obligeaient la mise en place de vaccinations collectives "sauf à envisager un gaspillage important – alors que l'on craignait à l'époque une pénurie". Un mode opératoire qui a exclu la vaccination dans les cabinets des médecins généralistes. Nombre d'entre eux considéraient alors qu'ils auraient pu assurer la campagne et convaincre leurs patients de l'utilité de la campagne. "Leur intervention est indispensable pour restaurer la confiance, surtout lorsque nos concitoyens veulent être éclairés sur la question centrale du rapport entre risque choisi en cas de vaccination et risque encouru en son absence. Le lien qu'ont su tisser les médecins de famille avec leurs patients est à cet égard trop précieux pour qu'on le distende", estime la commission.

LA FAUTE À L'INTERNET ?... COMME C'EST BIZARRE ?...

Le manque de confiance des Français vis-à-vis de la campagne des pouvoirs publics serait le fait d'un "brouillard médiatique", de "l'affluence des messages contradictoires". Le rapport cite plusieurs spécialistes qui, dans les médias, ont livré leur appréciation de la dangerosité de la grippe A. "L'équivalent d'une grosse grippe saisonnière", "une grippe majoritairement bénigne" ou encore "une grippette"... Ces membres réputés du corps médical ont rapidement fait part de leurs doutes sur la nécessité d'une campagne de vaccination. Une liberté d'expression que souhaite modérer la Commission parlementaire. Il faudrait "instaurer, an cas d'alerte pandémique, une conférence nationale constituée des représentants des collèges scientifiques qui permettrait une communication consensuelle sur la nature du risque et les moyens médicaux disponibles pour y faire face", estime le rapporteur.

Enfin, Internet est pointé comme responsable de l'échec de la campagne orchestrée par le ministère de la santé. "Les folles rumeurs sur Internet, les attaques violentes du lobby anti-vaccin ou encore les annonces spectaculaires de pseudo-experts (1) en quête de gloire médiatique auront sans doute laissé des traces", estime la commission en conclusion de son rapport pour qui "le sensationnalisme a prévalu sur les faits documentés ; la parole officielle a été décrédibilisée par des acteurs sur les motivations desquels on s'interroge encore."
Toutefois, les auteurs du rapport reconnaissent que certaines des réserves diffusées sur la Toile "auraient sans doute mérité d’être traitées avec plus d’attention par les pouvoirs publics pour y répondre par une argumentation appropriée".

La défiance à l'égard de la vaccination, née de la pandémie H1N1, "constitue un défi pour l'avenir" conclut le rapport.

Le gouvernement a été incapable de répondre aux questions que se posaient les français et c'est bien là le plus grave! Pas de véritable communication des cas de mortalité comparé à ceux de la grippe saisonnière... c'est déjà presque un aveu...


Mis à part les manoeuvres médiatiques visant uniquement à se faire vacciner à la limite de l'obligatoire (ainsi Roselyne Bachelot a même consulté le Conseil constitutionnel pour savoir si elle pouvait rendre la vaccination obligatoire, c'est du n'importe quoi!). 
Ce que nous retirons de cette expérience menée avec la "complicité" de l'OMS au niveau mondial (2) en faisant peur au gens au lieu de les rassurer ...en classant un virus (dont l'origine doit faire l'objet d'investigations permettant de démontrer que le véritable danger ce n'est pas réellement le virus...).

C'est purement honteux d'agir de la sorte! Et, ce sont encore les citoyens et citoyennes qui seront les victimes de cette opération où bien des pays ont commandés aux laboratoires des vaccins réalisés avec des adjuvants qui apparaissent dangereux (3) il est étonnant que le principe de précaution responsable" soit dans ces cas là plus un prétexte. 
Il est vrai que derrière cette opération sans précédent nous sommes presque à la limite d'une super tromperie, maintenant reste à connaître à qui profite toutes ces actions? 
Les experts doivent être indépendants des  partis politiques, tout comme des laboratoires.
Combien seront morts de la grippe saisonnière?
Combien de cette redoutable "grippe mexicaine"?


Au fait combien d'enfants meurent chaque jour ? 
Que font tous ces riches affairistes pour ces pauvres enfants?


Gérard Pierrot


*) Cette commission parlementaire ne semble pas détenir tous les éléments des dépenses engagées ou prévues, car en définitive quel est le coût global réel?

1) Doit-on classer dans la catégorie des « experts officiels » ceux qui de près ou de loin ont des intérêts dans l’opération ?

2) Ce qui démontre encore une fois le danger d'une organisation mondiale dans laquelle des politiques représentent des intérêts qui ne sont pas directement liés aux peuples mais à des intérêts privés qui doivent être dénoncés avec force.

3) Faut-il rappeler la toxicité de certains vaccins produits par des laboratoires américains contre l'hépatite B ?

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