"La Vie Hospitalière"

jeudi 26 mars 2009

Opposition au projet de loi HPST

Les médecins, chirurgiens, pharmaciens, biologistes, odontologistes de l’Assistance Publique- Hôpitaux de Paris réunis le 25 mars 2009 en Assemblée Générale à la demande de leurs syndicats et intersyndicat :

1) Renouvellent leur opposition au pouvoir absolu donné par la loi HPST aux directeurs, pouvoir qui pourrait entraîner l’hôpital public dans une dérive comptable en contradiction avec sa mission de soins.

2) Affirment leur opposition à la suppression des emplois médicaux et paramédicaux dans les hôpitaux pour des raisons purement comptables, non justifiée par des objectifs médicaux ou par une activité insuffisante. Cette réduction massive et programmée des personnels médicaux et paramédicaux ne peut qu’altérer la qualité des soins et réduire l’accès aux soins.

3) Exigent que le service hospitalier regroupant les équipes médicales et paramédicales dirigé par un chef de service et un cadre de santé reste la structure de base de l’organisation des hôpitaux publics.

4) Demandent que le périmètre des services, le projet médical ainsi que la nomination des responsables médicaux, à tous les niveaux de l’hôpital, soient décidés par la Commission Médicale d’Etablissement et son président avec avis conforme du directeur.

5) Appellent l’ensemble des médecins, chirurgiens, biologistes, pharmaciens et odontologistes des hôpitaux à cesser toute collaboration avec l’administration et à se recentrer exclusivement sur leurs activités médicales.

6) Appellent l’ensemble des soignants à se réunir dans les services et dans les hôpitaux pour discuter de la loi et envisager une manifestation unitaire de défense de l’hôpital public , et mandatent les représentants désignés par l’Assemblée Générale  pour rencontrer l’ensemble des soignants et les associations de patients en vue de décider de manifestations communes.

7) Appellent l’ensemble des collègues des hôpitaux de la région parisienne et de province qui partagent leurs inquiétudes à rejoindre ce mouvement.

8) Se déclarent solidaires des internes et des  chefs de clinique-assistants  inquiets de leur formation et de leur avenir professionnel.

9) Décideront d’autres formes d’actions en fonction des réponses du gouvernement, qui a la possibilité de faire amender la loi au Sénat.

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