"La Vie Hospitalière"

vendredi 18 décembre 2009

Devenir de l'Hôpital de Lagny/Marne : un sénateur intervient

Un  sénateur du département de Seine-et-Marne (Monsieur Michel Billout) a posé une question écrite au gouvernement au sujet du devenir de l'hôpital de Lagny-Jossigny.



"M. Michel Billout attire l’attention de la ministre de la Santé et des Sports, sur la nécessité de maintenir une offre de soins sur le site de l’Hôpital de lagny, voué à être remplacé par un nouvel établissement à Jossigny dans le cadre d’un partenariat public/privé.
Pour participer au financement de ce nouvel hôpital, ce qu’exige l’ARH, le conseil d’administration envisage de vendre 9 hectares sur 10 sans réelle concertation. Il n’existe pas de diagnostic sur ce territoire concernant l’offre de soins hospitaliers actuelle.
Pourtant, dans une note de synthèse transmise par l’ARH relative au potentiel de développement de l’activité du centre hospitalier de Lagny/Marne la Vallée, en date du 25 octobre 2007, l’étude SANESCO, réalisée par le docteur Guedj, faisait le constat des besoins de santé sur ce secteur. Il notait que ce territoire était, notamment, doté d’un réseau routier sous dimensionné générant des parcours importants, des transports en commun répondant peu aux besoins intra départementaux et possédait une croissance démographique attendue très élevée ainsi qu’un taux de mortalité supérieur aux données régionales. Faisant également le constat que la démographie des professionnels médicaux y est la plus faible de la région, le docteur Guedj suggérait le maintien d’offres de proximité et d’activités à Lagny car, sur ce secteur, « les professionnels de santé et les structures hospitalières sont proportionnellement plus sollicités que dans les autres territoires de la région. » 

La décision de faire disparaître l’offre de soins sur ce secteur étant en contradiction avec ces préconisations, un collectif réunissant syndicats, élus et acteurs associatifs et citoyens s’est constitué et a proposé des pistes de réflexion pour maintenir et développer des activités de santé complémentaires avec celle du nouvel hôpital.

Ces propositions ont été discutées le 15 décembre avec la direction de l’Hôpital de Lagny. Celle-ci a par ailleurs présenté ses propres propositions de maintiens de soins et estimé qu’il fallait continuer d’œuvrer pour établir un projet sanitaire cohérent avant la fin du premier semestre 2010.

Cette orientation implique le maintien d’une partie conséquente des terrains de l’hôpital de Lagny dans le domaine public. Pour toutes ces raisons, le sénateur demande à Madame la ministre quelles dispositions, notamment financières, compte prendre le gouvernement pour que les conditions soit remplies afin que ce territoire réponde de manière plus efficace et plus pertinente à l’intérêt général en matière de santé publique, grâce au nouvel hôpital de Jossigny et au maintien d’activités de soins à Lagny."

En ce qui concerne cet hôpital (qui est dans un GCS avec les hôpitaux de Coulommiers et Meaux) c'est le même scénario qui se passe sous certains prétextes, dans bien des communes... il est tenté de revendree patrimoine public hospitalier (n souvent à des promoteurs immobiliers) et ceci sans aucun respect de l'histoire hospitalière, de ce patrimoine qui fait partie de biens communs. 



mercredi 16 décembre 2009

Lettre ouverte-pétition à Didier Houssin, Directeur Général de la Santé


Devant la nouvelle demande des autorités sanitaires faite aux médecins de prescrire systématiquement de l’oseltamivir (Tamiflu®) pour les syndromes grippaux, le Formindep demande à la Direction Générale de la Santé des données fiables et transparentes pour justifier cette mesure, avant de la mettre en œuvre. Chaque médecin peut s’associer à cette demande en signant cette lettre (voir ci-dessous).

Le 15 décembre 2009
Le Formindep à : Monsieur le Professeur Didier HOUSSIN, Directeur Général de la Santé Direction Générale de la Santé 14, avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP . Monsieur le Directeur, Les médecins par l’intermédiaire de leurs URML
[URML: Union Régionale des Médecins Libéraux]], viennent de recevoir [votre courrier en date du 9 décembre 2009 leur enjoignant de se conformer à de nouvelles recommandations les incitant à prescrire systématiquement de l’oseltamivir (alias Tamiflu®) en traitement curatif des syndromes grippaux. Cette molécule serait d’ailleurs dispensée gratuitement en pharmacie sur prescription médicale. Vous motivez ces recommandations par une extension de l’épidémie, une circulation active et prépondérante du virus A (H1N1), et l’augmentation des hospitalisations et des formes graves. Vous précisez que ces recommandations nous sont faites « sur proposition des experts ». Or ces recommandations sont en contradiction avec les données scientifiques fiables actuellement portées à notre connaissance. Les règles de prescriptions des médicaments doivent se conformer au résumé des caractéristiques des produits (RCP).
Une modification d’autorisation de mise sur le marché du Tamiflu® est intervenue le 23/10/2009, elle repose cependant toujours sur le RCP [Le RCP du Tamiflu® peut être consulté sur [le site de l’Afssaps ]]. Le chapitre 5.1 du RCP décrit l’efficacité de l’oseltamivir. Il précise que l’effet attendu en traitement curatif est une diminution de la durée de l’épisode grippal évaluée à 24 heures, qu’en traitement post exposition l’oseltamivir diminue le risque de contamination secondaire de 6 %, selon ces données, il faudrait ainsi traiter plus de 16 personnes-contacts pour éviter une grippe classique. Il est par ailleurs indiqué que les études auxquelles se réfèrent le RCP ne mettent en évidence aucune efficacité du médicament dans le traitement des personnes âgées de 65 ans atteintes d’insuffisance cardiaque et respiratoire, ni chez les enfants asthmatiques.
L’oseltamivir n’a jamais démontré aucun effet sur la diminution de la mortalité ni le taux d’hospitalisation des personnes atteintes d’un syndrome grippal à l’exception d’une méta-analyse entièrement contrôlée par le laboratoire Roche commercialisant le Tamiflu®, dont les données brutes sont inaccessibles, et dont les résultats qui font polémique sont largement remis en cause par le British Medical Journal du 12 décembre et les membres de la Collaboration Cochrane [[Fiona Godlee (editor in chief, BMJ),Mike Clarke (director, UK Cochrane Centre, Oxford) – Why don’t we have all the evidence on oseltamivir? The full data from drug trials must be available for scrutiny- BMJ | 12 december 2009 | Volume 339.]].
A notre connaissance l’oseltamivir n’a jamais fait l’objet d’une étude randomisée dans la grippe A (H1N1v) et, toujours dans le British Medical Journal, des membres de la Collaboration Cochrane indépendants de l’industrie ont demandé la mise en place de telles études [[Herxheimer A, Clarke M, Edwards R, Jefferson T, Sabazia A., H1N1 flu : Time for case-control studies of NSAIDs and oseltamivir – BMJ 2009;339:b3048]]. Concernant le fait que des experts puissent être à l’origine de ces recommandations, nous vous rappelons que l’avis d’expert est reconnu par l’ensemble de la communauté médicale internationale comme le plus faible niveau de preuve pour apprécier la validité d’une information médicale. En conséquence, nous vous demandons de bien vouloir nous communiquer dans les meilleurs délais l’ensemble du texte de la recommandation, son argumentaire, et les éléments et niveaux de preuve sur lesquels elle se fonde. Nous vous remercions également de bien vouloir nous adresser l’analyse exhaustive du rapport bénéfice risque de l’usage extensif de l’oseltamivir en population générale, en particulier sur la grippe A (H1N1v). Enfin les experts auxquels vous faites référence n’étant pas identifiés, nous vous demandons communication de leur identité et de leurs déclarations publiques d’intérêts ainsi que l’exige la loi [[Article R1421-2-1 du code de la santé publique – Article L4113-13 du code de la santé publique]] pour tout collaborateur de la Direction Générale de la Santé. Nous vous remercions de la diligence avec laquelle vous nous ferez parvenir ces informations indispensables, car nous regretterions de devoir priver nos patients d’une éventuelle chance supplémentaire si, après leur étude attentive, nous estimions qu’elles devraient être mises en œuvre. Vous comprendrez bien évidemment, qu’en tant que professionnels de santé soucieux de l’unique intérêt des patients, les signataires du présent courrier, et les médecins membres du Formindep, ne pourront déférer à votre injonction sans avoir en mains tous les éléments scientifiques d’un niveau de preuve suffisant, pour pouvoir déterminer en toute responsabilité et conscience leur attitude vis-à-vis de leurs patients.
L’urgence sanitaire d’une situation, qui reste largement à démontrer, ne peut en aucun cas exonérer les médecins de la responsabilité professionnelle de soins rigoureux et rationnels, comme pour vous de diffuser une information fondée sur des données fiables, transparentes et indépendantes.

Dans l’attente de votre réponse rapide, nous vous assurons, Monsieur le Directeur, de notre ferme vigilance pour continuer à travailler en toute indépendance dans l’unique intérêt des patients, à l’abri de toutes pressions.

Pour le Formindep, Dr Philippe FOUCRAS, Président
Docteur Philippe MASQUELIER, Vice-Président
Les auteurs déclarent n’entretenir aucun lien avec des entreprises produisant ou commercialisant des produits de santé, ni avec des organisme de conseil intervenant sur ces produits, en respect de L 4113-13 du CSP.


Source : formindep.fr

mardi 8 décembre 2009

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mercredi 2 décembre 2009

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vendredi 27 novembre 2009

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vendredi 20 novembre 2009

L'hôpital public est un bien public

L'hôpital public est le bien le plus précieux de ceux qui n'ont rien ou peu. Les réformes successives du système de santé et de protection sociale rendent difficile l'accès aux pour nombre d'entre nous.
Dernièrement, ce sont des grands professeurs, chefs de services d'hôpitaux parisien qui tirent la sonnette d'alarme. L'hôpital public est menacé par le manque de moyens, les regroupements motivés plus par la gestion comptable que par les besoins de santé. Et aussi par le transfert d'activités vers le privé.
Dans 18 mois l'Hôpital de Lagny-sur-Marne devrait entièrement déménager à Jossigny.
En application de la réforme des hôpitaux, ceux de Meaux, Coulommiers, Jossigny doivent être regroupés sous une direction unique et l'offre de soins partagée entre ces 3 villes.
Cela signifie, pour les populations concernées, l'obligation d'aller plus loin en fonction de leurs besoins de santé ou ... de se tourner vers le privé, pour ceux qui pourront le faire.
Pour les personnels, au nom de "la mobilité", c'est l'obligation de passer indistinctement d'un site à l'autre, d'un service à l'autre, ce qui nuira forcément aux conditions de travail, à la continuité des soins et donc à la qualité du service. 
Le secteur privé a d'ores-et-déjà prévu de s'installer et de prospérer à côté du futur hôpital de Jossigny, lequel apparaît de toute façon sous-dimensionné dès le départ.
Pourtant, la population de Lagny et alentours, de la Ville nouvelle ne cesse de croître, ce qui justifie pleinement le maintien d'activités de santé publique sur le site de Lagny, de type consultation, premier recours, prévention,...
Nous demandons la réalisation d'un réel diagnostic sur les besoins de santé de la population dans le secteur. Diagnostic qui tienne aussi compte de l'avis des citoyens, des associations, des élus, des représentants des salariés.
Afin de débattre de ces enjeux et de sensibiliser la population 
Le collectif santé de Lagny-Jossigny-Marne-la-Vallée organise une réunion d'information :
Vendredi 27 novembre à 20h30
A Lagny-sur-Marne
Salle du Cercle des retraités
3 Rue des Poids aux Lombards
(c'est en centre-ville dans le prolongement de la rue du Docteur Naudier, en dessous du centre culturel Charles Vanel)



dimanche 15 novembre 2009

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dimanche 8 novembre 2009

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vendredi 6 novembre 2009

Brive-La-Gaillarde, allons-nous vers une privatisation de l’hôpital public ?



Avec de l’argent public, on sauve une clinique privée, et on flingue l’hôpital public.

Le rapprochement annoncé de l’hôpital public de Brive avec la clinique Saint Germain va entrainer une réduction des activités publiques de soins au profit des activités privées lucratives. 
Ce projet s’inscrit dans la droite ligne de la mise en œuvre anticipée de la loi dite Bachelot qui cherche à transformer l’hôpital public en entreprise. Pour être "rentable", l’hôpital devra accepter de sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels qualifiés. Partout où ces rapprochements se sont concrétisés, nous constatons la disparition de pans entiers de l’activité publique au profit du secteur privé lucratif. Nous disons : NON à la privatisation larvée de l’hôpital public NON au démantèlement de l’hôpital public de Brive au nom de la rentabilité. OUI à un Hôpital public moderne et accessible à tous, sans discrimination. OUI à un hôpital public qui assure des soins de qualité en toute sécurité pour tous quels que soient les moyens de chacun. OUI à un hôpital public qui maintient et développe toutes ses missions, de la recherche à la formation, d’accueil des urgences, des consultations aux explorations, de la chirurgie, la médecine à la psychiatrie, d’accueil et d’hébergement des personnes âgées dans des conditions dignes. OUI à un financement de l’hôpital public lui permettant de remplir toutes ses missions.

L’hôpital public de BRIVE-LA-GAILLARDE est Votre hôpital, Défendez-le !

Collectif de défense de l’Hôpital Public de Brive-La-Gaillarde (Usagers, élus, partis politiques, médecins et personnels hospitaliers, syndicats professionnels...)

Voir le blog  (pour plus d'informations)

jeudi 5 novembre 2009

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mardi 27 octobre 2009

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samedi 24 octobre 2009

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mardi 20 octobre 2009

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mercredi 7 octobre 2009

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samedi 3 octobre 2009

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vendredi 2 octobre 2009

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samedi 19 septembre 2009

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jeudi 17 septembre 2009

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Vaccination H1N1

Selon le Comité interministériel de crise réuni le jeudi 27 août 2009 afin de faire le point sur la grippe A:

Les inconnues subsistant encore concernent :

..."la date de livraison des vaccins par les industriels, la date d'AMM ainsi que son périmètre (adultes, enfants, femmes enceintes...) la définition précise des personnes à risques et le taux de létalité du virus de la grippe A (H1N1)".

Nous nous étonnons sur bien des points et nous interrogeons de plus en plus sur les intérêts de certaines personnes dans cette affaire ...la "pandémie" sera  ou ne sera pas...attendons la levée des rideaux...

A20090917

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samedi 12 septembre 2009

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vendredi 4 septembre 2009

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samedi 15 août 2009

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mercredi 12 août 2009

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lundi 10 août 2009

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vendredi 7 août 2009

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dimanche 2 août 2009

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mercredi 29 juillet 2009

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lundi 27 juillet 2009

Les retraites rognées de plus en plus!

La réforme de 2003 ainsi que les accords sur les retraites complémentaires ont ouverts la possibilité de partir en retraite au taux plein de 50% avant 60 ans au titre des « carrières longues ». Pour cela il faut avoir  travaillé longtemps...
Rogné en 2008,  le dispositif actuel fera l'objet d'un document détaillé ultérieurement qui sera disponible sur notre site (rappelons que la réforme entrera en application le 1er juillet 2011).

lundi 20 juillet 2009

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mardi 14 juillet 2009

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lundi 6 juillet 2009

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jeudi 25 juin 2009

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vendredi 19 juin 2009

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jeudi 11 juin 2009

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jeudi 4 juin 2009

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mardi 19 mai 2009

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mardi 12 mai 2009

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jeudi 7 mai 2009

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mardi 21 avril 2009

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lundi 20 avril 2009

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vendredi 10 avril 2009

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samedi 4 avril 2009

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samedi 28 mars 2009

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jeudi 26 mars 2009

Opposition au projet de loi HPST

Les médecins, chirurgiens, pharmaciens, biologistes, odontologistes de l’Assistance Publique- Hôpitaux de Paris réunis le 25 mars 2009 en Assemblée Générale à la demande de leurs syndicats et intersyndicat :

1) Renouvellent leur opposition au pouvoir absolu donné par la loi HPST aux directeurs, pouvoir qui pourrait entraîner l’hôpital public dans une dérive comptable en contradiction avec sa mission de soins.

2) Affirment leur opposition à la suppression des emplois médicaux et paramédicaux dans les hôpitaux pour des raisons purement comptables, non justifiée par des objectifs médicaux ou par une activité insuffisante. Cette réduction massive et programmée des personnels médicaux et paramédicaux ne peut qu’altérer la qualité des soins et réduire l’accès aux soins.

3) Exigent que le service hospitalier regroupant les équipes médicales et paramédicales dirigé par un chef de service et un cadre de santé reste la structure de base de l’organisation des hôpitaux publics.

4) Demandent que le périmètre des services, le projet médical ainsi que la nomination des responsables médicaux, à tous les niveaux de l’hôpital, soient décidés par la Commission Médicale d’Etablissement et son président avec avis conforme du directeur.

5) Appellent l’ensemble des médecins, chirurgiens, biologistes, pharmaciens et odontologistes des hôpitaux à cesser toute collaboration avec l’administration et à se recentrer exclusivement sur leurs activités médicales.

6) Appellent l’ensemble des soignants à se réunir dans les services et dans les hôpitaux pour discuter de la loi et envisager une manifestation unitaire de défense de l’hôpital public , et mandatent les représentants désignés par l’Assemblée Générale  pour rencontrer l’ensemble des soignants et les associations de patients en vue de décider de manifestations communes.

7) Appellent l’ensemble des collègues des hôpitaux de la région parisienne et de province qui partagent leurs inquiétudes à rejoindre ce mouvement.

8) Se déclarent solidaires des internes et des  chefs de clinique-assistants  inquiets de leur formation et de leur avenir professionnel.

9) Décideront d’autres formes d’actions en fonction des réponses du gouvernement, qui a la possibilité de faire amender la loi au Sénat.

vendredi 20 mars 2009

Sans les services, qui sera au service des malades à l'hôpital?

COMMUNIQUE DE PRESSE DES MEDECINS, CHIRURGIENS, BIOLOGISTES ET PHARMACIENS DE l’AP-HP



Réunis en assemblée générale le 13 mars 2009, des médecins, chirurgiens, biologistes et pharmaciens de l’AP-HP s’alarment de plusieurs dispositions de la loi HPST défendue actuellement par la ministre de la Santé devant le parlement.

De par la toute puissance, sans contre-pouvoir, donnée au directeur,  cette loi pourrait entraîner l’hôpital public dans une dérive comptable difficilement compatible avec sa mission de soins.

L‘hôpital doit se structurer en fonction de cette mission.

Pour la qualité des soins, pour la sécurité des malades :

- il faut que  la place du service hospitalier comme structure de base de l’organisation des hôpitaux publics soit réaffirmée dans la loi ;

- il faut que le champ de responsabilité des chefs de service et des cadres infirmiers et médico-technique englobe l’organisation interne des services et la mise en œuvre des soins ;

- il faut que le regroupement des services en départements ou pôles puisse s’effectuer selon une logique de soins.

Nous demandons que toutes les décisions concernant les soins et leur organisation soient prises avec l’avis conforme du corps médical à travers ses représentants, en particulier le président de la Commission médicale d’établissement, et non par le seul directeur.

Nous nous engagerons dans toutes les actions que nous jugerons utiles pour que ces principes soient inscrits dans la loi HPST.

lundi 16 mars 2009

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mercredi 4 mars 2009

Le Professeur Jean cabane s'adresse à la ministre de la Santé

Lettre du Pr Jean Cabane à Roselyne Bachelot


FACULTE DE MEDECINE PIERRE & MARIE CURIE

Enseignement de spécialité de médecine interne

Professeur Jean Cabane

jean.cabane@sat.ap-hop-paris.fr


Lettre ouverte à Madame

Roselyne BACHELOT

Ministre de la Santé

Madame le ministre,

L’hôpital, est-il besoin de la rappeler, c’est d’abord les malades et ceux qui s’en occupent et son bon fonctionnement repose sur les services hospitaliers depuis des siècles. Quelle qu’en soit la taille, les services apportent aux médecins et aux soignants une motivation dans une unité de lieu et une thématique médicale adaptées au soin optimal des malades qui y sont soignés. C’est dire l’importance des cadres qui les animent et en particulier des chefs de services.

Pédagogiquement, les services accueillent aussi des étudiants en cours ou en fin de formation et les responsables comme moi sont très attentifs à la qualité essentielle du compagnonnage dont les externes et internes bénéficient de la part des chefs de services et de leurs collaborateurs.

En tant que coordinateur interrégional de la commission d’enseignement de la spécialité de médecine interne, je ne peux donc concevoir la formation pratique des internes sans chefs de service et les membres de la commission que j’anime visitent régulièrement lesdits services pour en vérifier la qualité pédagogique. En tant que chef de service moi-même, je peux vérifier au quotidien que les personnels sont au diapason du service et que l’absence du chef de service est démotivante et nuisible au bon fonctionnement, donc au soin des malades et à la formation des jeunes médecins. Le recrutement des collaborateurs et en particulier des internes, l’animation des soignants, la sécurité des malades, les relations avec les administrations et l’environnement santé, et j’en passe, ne sont faits que par le chef de service.

Il est donc tout à fait choquant que le renouvellement des chefs de service soit bloqué par la non-publication de la liste d’aptitude depuis le début de l’année. Cette façon de laisser les structures dans un vide insupportable relève au minimum de l’incurie et au maximum d’un nihilisme abominable, puisqu’elle porte atteinte à la tête des cellules vitales de l’hôpital public. Comme si vous vouliez faire fonctionner un animal sans cerveau, des cellules sans noyau, une bactérie sans ADN. Aucune structure autre que le service hospitalier dirigé par un chef de service n’a démontré son efficience pour faire fonctionner le système, tant au plan des soins qu’au plan pédagogique.

Je préfère croire qu’il s’agit d’un oubli plutôt que d’un acte délibéré de démantèlement des services hospitaliers. Quoi qu’il en soit, Madame, je vous adjure de faire cesser d’urgence cette situation de fait tout à fait délétère pour la formation des jeunes médecins, la motivation des équipes, l’hôpital et la santé publique.

Croyez, Madame le ministre, à mes sentiments dévoués

Professeur Jean CABANE



(Communiqué MDHP du 3 mars 2009)

lundi 2 mars 2009

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vendredi 27 février 2009

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vendredi 20 février 2009

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jeudi 12 février 2009

Cents lendemains...

Les agents publics se sont mobilisés le jeudi 29 janvier 2009, cette journée d'action unitaire, a rassemblé près de 2,5 millions de personnes, ce qui démontre que le mécontentement des français est évident !

Cette réalité doit amener le Gouvernement à répondre aux attentes non seulement des fonctionnaires, mais des salariés privés, et, de toutes les personnes (étudiants, chômeurs, retraités etc) qui attendent autre chose que des paroles, des promesses ou des actions qui ne profitent en fait qu'à une minorité qui est très loin des préoccupations de la grande majorité des citoyens et citoyennes.

Incontestablement l'ampleur de ce mouvement social ne sera pas sans lendemain...

Nous devons reconnaître que les manifestations avaient une ampleur citoyenne dépassant tout cadre syndical.
C'est bien une manifestation citoyenne qui s'est affirmée loin des esprits de chapelles, et, c'est là incontestablement la preuve que les français en ont assez de la situation qui leur est imposée.

Ceci écrit, les fonctionnaires ont défilé tant dans la capitale, en province, qu' en outremer, pour manifester leur attachement au service public, mis à mal par les réformes engagées dans les hôpitaux, la justice, les collectivités locales ou l'Éducation nationale ;

et demander une réelle revalorisation de leur traitement, eux qui sont les premières victimes de la paupérisation des classes moyennes ; mais aussi :

· dénoncer la remise en cause de leur statut, mis à mal par de nombreux projets gouvernementaux ;

· exiger la mise en place d'un véritable dialogue social, fondé sur de réelles négociations.

L'ampleur de cette mobilisation doit interpeller le Gouvernement, car elle confirme les inquiétudes et l'exaspération des fonctionnaires et des salariés du secteur privé, face à une crise économique dont ils ne sont nullement responsables, mais qui les touche de plein fouet.

Elle attend du Gouvernement d'autres réponses que les simulacres de concertation, le démembrement des services publics, les gesticulations médiatiques sur leur coût, ou la baisse du pouvoir d'achat de ses agents publics (alors que leur rémunération représente globalement moins de la moitié du budget de l'État).

Le Président de la République a su se mobiliser pour sauver les organismes financiers de la banqueroute, il se mobilise encore pour sauver les constructeurs automobiles de la débacle.

Alors, après les personnes morales, nous attendons de voir son implication réelle pour sauver de la paupérisation les personnes physiques,qui sont les forces vives de la Nation !


mardi 3 février 2009

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lundi 12 janvier 2009

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jeudi 8 janvier 2009

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mercredi 7 janvier 2009

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mardi 6 janvier 2009

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vendredi 2 janvier 2009

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